Allégation contre Nad Sivaramen : l’enquête policière bouclée

Le Central Criminal Investigation Department a finalisé le dossier ayant trait à l’allégation d’attouchements sexuels formulée contre Nad Sivaramen, directeur des publications de La Sentinelle Ltée. Les enquêteurs ont déjà remis le dossier au bureau du Directeur des poursuites publiques. Il appartient à ce dernier de décider s’il y a matière à poursuites. 

Cette affaire a éclaté quand, dans un affidavit juré devant la cour familiale de la Cour suprême le 2 avril dernier, Audrey Harelle, son ancienne compagne, l’avait accusé d’attouchements sexuels sur leur fillette de trois ans. Elle avait alors réclamé la garde de l’enfant.  Le premier incident remonterait au 25 avril 2017. 

Durant son audition au poste de police de Terre-Rouge le 6 avril dernier, Audrey Harelle, chef d’édition à La Sentinelle Ltée, avait maintenu les allégations formulées contre Nad Sivaramen. Elle avait raconté avoir vécu avec lui pendant deux ans. La Child Development Unit avait demandé à la police de démarrer une enquête au criminel.

Nad Sivaramen avait juré un contre-affidavit. À sa comparution devant la Family Court de la Cour suprême, il avait réfuté les allégations portées contre lui. Il avait fait état d’échanges qu’il aurait eus avec Audrey Harelle pour démontrer que celle-ci ne s’était jamais plainte de son « comportement » envers leur fille. 

Le dossier avait été référé au Central Criminal Investigation Department. Nad Sivaramen avait été entendu par les enquêteurs. Un accord avait été trouvé à la Family Court entre Nad Sivaramen et Audrey Harelle en mai 2018. Cette dernière a obtenu la garde provisoire de l’enfant. Nad Sivaramen a eu des droits de visite. À l’éclatement de l’affaire, Nad Sivaramen avait été invité à prendre un congé par le conseil d’administration de La Sentinelle Ltée. Il avait ensuite fait son come-back au sein de l’entreprise en tant que consultant.