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Aline Wong: la cinquantaine et «zen»

De son pèlerinage au Mont Abu, en passant par les championnats de golf ou l’entretien de son potager bio, Aline Wong prend désormais du plaisir à faire ce qui lui fait du bien. Car, souvent cette femme entrepreneur a négligé son bien-être et la spiritualité au profit de sa carrière dans le domaine du textile et celle de  consultante internationale. Rencontre.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"4556","attributes":{"class":"media-image wp-image-7214","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"597","alt":"Aline Wong"}}]] Joueuse de golf, Aline Wong a remporté l’Island Cup cette année.

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/div> La semaine dernière, Aline Wong a reçu un trophée lors de l’International Women’s Entrepreneurial Challenge, une récompense d’envergure internationale visant à mesurer la réussite sociale auprès des femmes entrepreneurs. Faut-il rappeler que depuis qu’elle est rentrée à Maurice de Manchester en Angleterre avec son diplôme de Textile Production Engineer en poche, elle s’est consacré corps et âme au domaine du textile. Alors âgée d’une vingtaine d’années, elle travaillera en tant que Production Manager au sein d’une des plus grandes usines de textile à Maurice. Souhaitant voler de ses propres ailes, à 26 ans, elle fonde L’Inattendu Ltée. « J’avais soif de liberté. Je voulais travailler pour mon propre compte, vivre mes passions et gagner bien ma vie », explique-t-elle. Cette flexibilité lui permettra de jongler entre son usine et renforcer son engagement auprès des femmes entrepreneurs. En 1998, à 35 ans elle accordait 20 % de son temps à l’autonomisation des femmes. Elle est Commissaire régionale des Femmes Chefs d’Entreprises du monde. Son rôle : former les femmes et élaborer des programmes d’encadrement à l’intention des femmes entrepreneurs de l’océan indien.

En quête de spiritualité

  Aujourd’hui, âgée de 52 ans, Aline Wong continue à récolter le succès. Elle est consultante pour l’agence United Nations Economic Empowerment (UNEE) pour la région de Sahel incluant le Burkina Faso, le Tchad, la Cote d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie et le Niger. Toutefois, après ce long cheminement, elle aspire à plus de tranquillité. Depuis peu, son fils cadet l’épaule au sein de L’Inattendu. « Mon fils m’aide beaucoup. Grace à lui, je peux désormais découvrir la vie spirituelle que je n’ai pas eu l’occasion d’avoir durant toutes ces années », confie-t-elle. Ainsi, la directrice de la marque L’IN, se donne encore cinq ans avant de prendre sa retraite.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"4557","attributes":{"class":"media-image wp-image-7215","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"710","alt":"Potager bio"}}]] Depuis peu, Aline Wong se consacre davantage
à son potager.

Ce périple spirituel a commencé l’an dernier. Passionnée par les Brahma Kumaris, elle décide de se rendre en Inde où elle passera une semaine en pèlerinage sur le Mont Abu. « Ce voyage m’a appris à me contenter de l’essentiel. J’ai passé une semaine formidable où j’ai découvert mon moi intérieur », raconte-t-elle. De plus, le coup de  main de son fils lui permet de s’adonner à des activités qui lui plaisent. Elle pratique notamment le golf, discipline dans laquelle elle a remporté deux trophées lors des 36 trous de l’Island Cup cette année, ainsi qu’à la plongée, où elle a atteint le niveau deux. Elle passe également plus de temps dans son potager bio. Celui-ci renferme trente différents types de plantes dont des laitues, des épinards et des aromates. « J’ai commencé à cultiver la terre en 2010 pour noyer ma solitude lorsque mes deux fils étudiaient à l’étranger », avoue-t-elle. Une initiative qui portera ses fruits, car elle lui permet de manger sainement.

Un esprit jeune dans un corps jeune

Grace à cet emploi du temps moins chargé, Aline Wong peut sourire davantage à la vie. Ce qui se lit d’ailleurs sur son visage. Malgré la cinquantaine, elle n’a pas une ride sur le visage. Cela, elle l’explique par son passé d’athlète. Ancienne volleyeuse et joueuse de basket au collège Droopnath Ramphul, elle soutient que le secret de sa « jeunesse » réside dans son attitude positive et…sa corde à sauter. Bref, une attitude ‘zen’.   « Je l’apporte partout où je vais, même dans mes valises quand je me rends à l’étranger », confie-t-elle.
 

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