De retour de Londres en 2012, ce consultant en communication cumule plus de 12 ans d’expérience dans ce domaine. Diplômé en droit des affaires internationales, Alexandre Laridon est passionné de lecture, de philosophie et de politique. Il poursuit actuellement son doctorat en droit public.
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Qu’emporteriez-vous sur une île déserte ?
C’est une question insolite, souvent posée par les recruteurs pour tester l’imagination et la réactivité des candidats. Le fameux mythe de l’île déserte avec ses terres vierges, balayées par les alizés, où le sablier coule au rythme des marées et où la nature est reine. Un mythe qui attise la curiosité, n’est-ce pas ? J’aurais pu dire que j’aurais aimé emporter mes bouquins, mon carnet et mon stylo, puisque ce sont des objets dont je ne me sépare jamais au quotidien et qui me sont extrêmement utiles, surtout dans des moments solitaires. Toutefois, étant une personne pour le moins réaliste, je dirais un couteau suisse, une tente et une trousse de secours, afin de pouvoir survivre.
Si un génie vous offrait de réaliser 3 voeux, quels seraient-ils ?
Demander à chaque voeu de pouvoir en formuler d’autres, car trois voeux seulement ne suffiraient pas à résoudre les instabilités et les conflits auxquels nous assistons, pour avoir un monde meilleur et plus paisible. Si vous pouviez retourner dans le passé, que changeriez-vous ? Pour être honnête, je ne changerai rien. Parce que je crois fermement que rien n’arrive sans raison. On est censé apprendre de nos erreurs et de notre passé afin de pouvoir avancer dans la vie, nous améliorer et évoluer.
Le meilleur moment de votre journée ?
Le matin ! Avec un bon café et mes journaux en main. Même si l’information de nos jours est omniprésente et instantanée, il est important de pouvoir absorber l’actualité avec du recul, et ne pas succomber à la surinformation, à la désinformation et à ce qu’on appellerait l’infobésité.
Si vous deviez changer une chose chez vous, une seule, que serait-ce ?
Mon intolérance à la connerie ! Il est vrai qu’il faut de tout pour faire un monde, mais avec les réseaux sociaux qui ont pris de l’ampleur, nous subissons actuellement un déclin dans la réflexion collective dû à cette facilité de pouvoir dire tout et n’importe quoi sur les plateformes digitales.
Quel est votre chiffre portebonheur ?
Je ne dirai pas que j’ai un chiffre porte-bonheur en particulier, mais j’aime le chiffre 8. En numérologie, il symbolise l’équilibre entre le matériel et l’immatériel, où la passion et la raison coexistent.
Que faites-vous pendant votre temps libre ?
Ayant une vie professionnelle assez chargée, je consacre mon temps libre principalement à ma famille et à mes proches. Mais je le consacre aussi à la lecture. Une passion qui m’a été transmise par mon défunt grand-père.
Si vous n’étiez pas communicant, vous seriez ?
Définitivement, je serais avocat. Mais il faut dire qu’en tant que communicant, nous faisons plus au moins le même métier sauf que le communicant plaide (sans toge) devant ce qu’on appelle le tribunal de l’opinion publique.
Un objet indispensable ?
C’est mon téléphone. Il reste un outil essentiel par rapport à mon métier.
Si vous étiez une invention ?
Je crois sincèrement que nous sommes déjà une création du Très Haut, créée à son image selon les livres sacrés. À nous de savoir utiliser ce qui nous a été donné, comme notre intelligence, notre capacité à distinguer le bien du mal afin d’améliorer la vie de l’homme sur Terre. Il faut aussi savoir se réinventer parce que, qu’on le veuille ou non, nous sommes tous maîtres de notre propre destin et de nos actes.
Si vous étiez une application mobile ?
Cette question me fait penser à un sujet tendance en ce moment, qui est l’intelligence artificielle avec surtout ce fameux robot conversationnel qu’est le ChatGPT. Une application qui fascine autant qu’elle inquiète. Je ne suis pas contre la technologie en général, par contre, je n’adhère pas à ce qu’on puisse permettre à la technologie de réfléchir (trop) à la place de l’homme. Donc, j’apprécie l’innovation sans abandonner la pensée.
Un homme simple
« Je suis quelqu’un de très simple et je vis une vie simple avec des personnes simples autour de moi », livre le doctorant en droit public auprès d’une université parisienne. Il espère pouvoir amener sa pierre à l’édifice en contribuant à améliorer le droit mauricien dans les années à venir grâce à ses recherches. « J’aime passer mon temps avec les personnes que j’aime parce que nous ne savons pas ce que la vie nous réserve », dit Alexandre Laridon.
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