Qui aurait pu lui en vouloir à Sylvio Lamoureux ? C’est ce que tentent d’élucider les limiers de la Major Crime Investigation Team. Le cadavre du septuagénaire a été découvert lundi dans la bicoque qu’il occupait à Albion.
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Cela faisait plusieurs mois que Sylvio Lamoureux, 70 ans, originaire de Quatre-Bornes occupait seul une bicoque érigée sur un terrain en friche à Albion. Il était employé comme gardien et fréquentait peu ses proches, à l’exception de sa belle-sœur, une habitante de Grand-Baie. « Il ne restait jamais longtemps chez nous. Cela fait environ un an que je ne l’ai pas vu », dit-elle.
Le cadavre était dans un tel état que l’employeur du septuagénaire et son frère ont eu du mal à l’identifier. « Je ne l’avais pas revu depuis 10 ans. C’est grâce à un tatouage qu’il avait au bras que j’ai su c’était bien Sylvio », explique le frère de la victime.
C’est l’odeur nauséabonde émanant du cadavre en putréfaction qui a alerté les voisins. Ces derniers ont averti la police de la région. Le corps était recouvert de vêtements et d’un téléviseur. L’autopsie a révélé que Sylvio Lamoureux est mort étouffé et qu’il a reçu plusieurs coups.
« Sylvio était un homme généreux. Le 12 avril, il avait touché ses allocations sociales », indique sa belle-sœur.
La police soupçonne une beuverie qui a mal tourné et tente de retracer les dernières personnes qui ont vu la victime en vie. Les enquêteurs ont déjà visionné les images de vidéosurveillance du voisinage.
Les funérailles de Sylvio Lamoureux ont eu lieu samedi. Le défunt était séparé de son épouse. Son fils unique qui était absent du pays le jour du drame est rentré pour assister à ses obsèques.
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