Le président du Mouvement Patriotique (MP) trouve regrettable que la démocratie parlementaire ait été bafouée.
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Il a réagi par rapport à l’expulsion du leader de l’opposition, Xavier- Luc Duval, mardi lors de la Private Notice Question (PNQ). Le MP animait sa conférence de presse hebdomadaire, samedi à Quatre-Bornes. La réclamation formulée pour avoir plus de temps de Xavier-Luc Duval était légitime et Alan Ganoo dit comprendre la frustration du leader de l’opposition.
C’est, d’ailleurs, pour cette raison que le MP était absent des bancs de l’Assemblée nationale après la PNQ. « Toutefois, Xavier-Luc Duval aurait dû respecter son statut de parlementaire et ne pas dire la phrase regrettable. » Le président du MP rappelle que le leader du Parti mauricien social-démocrate (PMSD) a dit à la Speaker qu’il n’avait aucun respect pour elle.
Toutefois, le MP sera présent lors de la prochaine séance, affirme le chef du parti. Ce dernier ajoute que la Speaker aurait pu gérer cette situation de façon démocratique, en demandant aux membres leur avis, avant de présenter la motion d’expulsion. « Naming le leader de opposition dans un cafouillage a suscité la perception de complot. »
Alan Ganoo souligne que c’est la prérogative du Leader of the House, le Premier ministre, de proposer une motion suite au naming par la Speaker. Le MP réclame que le Standing Order soit amendé pour que l’allocation du temps lors de la PNQ soit plus équitable, car c’est cet élément qui est à la base du conflit. Par ailleurs, Alan Ganoo estime que Paul Bérenger est la dernière personne à pouvoir donner des leçons, car « il a fait pire. Mais Xavier-Luc Duval a transgressé les paramètres. »
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