«C’est du jamais vu. Cela reste une énigme», ce sont les termes utilisés par Alan Ganoo, président du Mouvement Patriotique (MP) pour qualifier les soubresauts intervenus dans l’affaire Bet365 avec le retournement de veste du «dénonciateur» Hussein Abdool Rahim. Il était en conférence de presse ce samedi 23 septembre au siège de son parti à Quatre-Bornes.
Publicité
«Hussein a confessé qu’il était un escroc et qu’il a causé la démission d’un ministre. Il a mis deux groupes de presse en conflit tout en portant des allégations contre deux journalistes. Voilà les conséquences de ses déclarations», a déclaré Alan Ganoo.
Pour le président du MP, des doutes subsistent cependant dans cette affaire surtout par rapport aux «preuves» recueillis, dont la lettre signée par Ravi Yerrigadoo alors qu’il occupait le poste d’Attorney-General.
«Il nous faut des explications. Les autorités doivent venir éclairer la population. Cette affaire a donné lieu à un malaise au sein de la presse. Il faut tirer des leçons. La presse est un maillon fort de la démocratie et aujourd’hui deux groupes de presse sont en conflit. Néanmoins, la presse a des paramètres à respecter», a-t-il déclaré.
Alan Ganoo se dit pour le journalisme d’investigation mais il ne faut pas chercher à «shape» les événements. Il demande aux dirigeants des groupes de presse de normaliser la situation.
«Nous demandons aux autorités de faire attention. Il ne faut pas qu’il y ait des représailles inutiles et qu’on n’arrête pas des gens à gauche et à droite afin d’éviter de probables tensions sociales. Je ne souhaite pas que des arrestations hâtives débouchent sur des tensions sociales», a ajouté Alan Ganoo.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !