Maintenant que l’A340-313 loué auprès de la compagnie portugaise Hi Fly est en état de marche - il est tombé en panne dimanche en Afrique du Sud alors qu’il devait prendre du service chez Air Mauritius du 24 mars au 15 avril pour la route Plaisance/ Londres Gatwick -, c’est un des quatre A350-900 qui est tombé en panne à Paris lundi.
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« Lors d’un exercice de maintenance, les ingénieurs ont constaté qu’il y avait des réparations à faire », confirme une source autorisée chez Air Mauritius.
Ceci a eu comme conséquence que le vol a été reporté d’un jour provoquant la colère des passagers. « Ils ont été pris en charge et hébergés dans un hôtel », affirme ce responsable de la compagnie nationale d’aviation.
Cette panne pourrait avoir des répercussions sur d’autres vols de la compagnie, mais des efforts sont déployés pour qu’il n’y ait pas de retards. Un autre appareil a été envoyé à la rescousse pour transporter les passagers de Paris à Plaisance.
Selon les indications obtenues mardi en fin d’après-midi auprès d’Air Mauritius, cet avion devrait reprendre du service d’ici quelques jours.
À noter qu’un autre avion de la compagnie, un A330-200, reste en panne. Il s’agit ici d’un des deux appareils pris en « dry lease », c’est-à-dire en location sans personnel, pour une période de trois ans.
Toutefois, en ce qu’il s’agit de cet appareil tombé en panne à Mumbai le 24 février dernier, il y a de l’espoir en vue. La recherche pour un nouveau moteur semble prendre fin. Depuis fin février, c’est-à-dire environ un mois, les équipes techniques d’Air Mauritius étaient en quête d’un moteur. Or, les engins du même type que celui de cet avion sont difficilement trouvables sur le marché international des pièces de rechange.
Dans un premier temps, les ingénieurs pensaient avoir pu trouver un moteur aux Émirats arabes unis. Celui-ci était finalement indisponible.
Un autre engin avait été trouvé en Afrique du Sud, mais à la phase des tests, il est apparu qu’il n’était pas pleinement fonctionnel alors qu’il y avait espoir que l’avion allait pouvoir reprendre son envol le 12 mars.
Un autre moteur a été repéré en Grande-Bretagne, mais sa compagnie-propriétaire exigeait un engagement ferme d’Air Mauritius avant de donner l’autorisation de le tester. Devant le risque que cela comporte au cas où le moteur ne serait pas totalement « fit », Air Mauritius a préféré ne pas donner de suite.
Cette fois, un moteur a pu être tracé et semble être en excellent état de marche, selon Air Mauritius. Si tout se passe comme prévu, l’A330-200 pourra redécoller d’ici une dizaine de jours. Ce qui enlèvera de la pression sur la flotte.
Pour ce qui est de l’avion pris en « wet lease », c’est-à-dire en location avec personnel, auprès de Hi Fly, celui-ci a assuré un premier vol de Plaisance vers London Gatwick, mardi soir.
À noter qu’Air Mauritius fait face à des problèmes techniques depuis la mi-décembre avec des annulations et des retards d’un bon nombre de vols à la clé.
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