Aucune faute n’est imputée aux pilotes des vols MK015 en provenance de Paris et MK042 qui se dirigeait vers Londres, durant la nuit du 6 janvier dernier. C’est la conclusion de l’enquête interne d’Air Mauritius sur la collision évitée entre deux de ses appareils au-dessus de l’espace aérien de Khartoum ce soir-là. Par contre, les regards se dirigent vers les aiguilleurs du ciel éthiopien qui auraient failli dans leur tâche et mis en danger les vies des quelque 400 passagers qui étaient à bord de ces avions. Le rapport des autorités éthiopiennes sur cet incident n’est, lui, pas encore prêt.
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C’est un véritable drame qui a pu être évité de justesse le 6 janvier. Alors que deux Airbus A350-900 d’Air Mauritius, l’un en provenance de Paris et l’autre qui se dirigeait vers Londres, survolaient l’espace aérien de Khartoum (Soudan), l’espacement minimum requis entre deux avions de la compagnie a été réduit.
La tour de contrôle avait donné son feu vert à l’équipage du vol MK042 pour changer d’altitude et c’est lors de la montée que l’incident s’est produit. Les deux appareils se sont retrouvé à 800 mètres l’un de l’autre lorsqu’ils se sont croisés à une vitesse de 833 km/h. Cela à une altitude de 11 800 mètres. La collision a pu être évitée grâce au pilote automatique du Traffic Alert and Collision Avoidance Sytem (TCAS) qui équipe les deux avions. À ce moment précis, c’étaient les copilotes qui étaient à la barre, car les commandants de bord étaient en repos conformément à la procédure pour ce genre de vols.
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