La compagnie aérienne régionale qu’Air Mauritius veut faire naître ne sera finalement pas une compagnie ‘low cost’. Bien qu’elle aura beaucoup des caractéristiques de cette catégorie de ligne d’aviation. [blockquote]« Nous ne voulons pas qu’elle soit perçue comme une compagnie ‘low-cost, car ce ne serait pas bon pour son image », fait ressortir un membre du conseil d’administration d’Air Mauritius.[/blockquote] Si tout va selon les plans, le consultant pour épauler Air Mauritius dans la création de cette nouvelle compagnie sera bientôt nommé. Il est attendu que celui-ci livre son rapport d’ici la fin de décembre. L’objectif est que la mise en place puisse commencer l’année prochaine. Il faudra cependant un certain temps avant que cette nouvelle entité ne puisse faire décoller ses premiers avions. Si elle ne sera pas un opérateur ‘low cost’, elle aura toutefois plusieurs de ses caractéristiques. Pour diminuer les coûts, le service à bord ne sera pas le même que sur les vols d’Air Mauritius. Il est aussi presqu’établi que cette nouvelle structure possédera, autant que possible, des avions du même type. Le but étant ainsi d’économiser en termes de formation des pilotes, des techniciens ainsi que pour l’entretien et les réparations. Tout comme une compagnie d’aviation ‘low cost’, ses avions opéreront sur des routes aériennes qui ont un trafic dense. Cela dans l’objectif d’avoir une bonne économie d’échelle. Mais comme il est question de développer des liaisons vers des destinations qui n’ont pas encore de vols directs vers Plaisance, il va falloir, dans un premier temps, accepter de voler avec des avions dont le taux de remplissage n’est pas optimal, contrairement aux compagnies ‘low cost’ qui ne prennent pas ce genre de risques-là. Ces compagnies optent également pour des vols de moins de quatre heures. C’est une autre de leurs caractéristiques. Là encore, la nouvelle compagnie qu’ambitionne de faire surgir Air Mauritius ne se contentera pas de vols de courte durée, avec des liaisons en direction de Madagascar, de La Réunion, des Seychelles et éventuellement des Maldives. Les avions iront bien plus loin, notamment vers le Kenya, le Malawi, le Mozambique ainsi que des destinations sur le continent asiatique. Plusieurs des connexions qui devraient figurer sur le plan de vol, si tout va dans la bonne direction, seront des moyens-courriers. Tout ce que ne ferait pas une compagnie d’aviation 'low cost'.
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