Aucun « chantage » ne sera toléré. C’est la position que semble adopter le gouvernement face à la crise à Air Mauritius. Plusieurs vols ont été annulés depuis jeudi soir, en raison de « l’indisponibilité » de certains pilotes. Que se passerait-il si d’autres pilotes emboîtaient le pas à leurs collègues ?
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Un contingency plan est déjà prévu pour contourner ce problème. Nous apprenons qu’au moins 50 pilotes indiens sont déjà en mode « stand by », au cas où le pire se produisait dans le ciel mauricien. Cette possibilité résulterait d’une entente entre le gouvernement de Maurice et celui de l’Inde. Ces pilotes indiens prendraient le prochain vol, si besoin est.
Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, avait commenté la situation à Air Mauritius, vendredi après-midi. « Je trouve cela inacceptable que des gens puissent agir contre l’intérêt de l’île Maurice », s’est-il insurgé lors de l’inauguration d’un petit terrain de football et d’un espace vert à Résidences Briqueterie, Sainte-Croix. Le chef du gouvernement affirme qu’il apporte tout son soutien à la compagnie aérienne nationale. « Il y aura certes des répercussions, mais ils (NdlR : le conseil d’administration d’Air Mauritius) ont mon soutien », a-t-il déclaré.
Pour rappel, le conseil d’administration d’Air Mauritius a décidé de résilier les contrats de trois pilotes, vendredi. Une décision prise dans le sillage de la pagaille qui a suivi l’annulation de plusieurs vols à cause de l’indisponibilité de certains pilotes.
Dans un communiqué émis vendredi soir, le conseil d’administration disait avoir « pris note du rapport détaillé présenté par le management » dont les premières conclusions « confirment une action préméditée et concertée ».
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