Aide liée aux calamités naturelles : audit chez 400 planteurs en vue d’une allocation de Rs 5000

Après le passage de la tempête tropicale Carlos et les grosses averses qui se sont abattues sur l’île ces derniers temps, il est prévu que des planteurs reçoivent une allocation. Un audit est en cours auprès de quelque 400 planteurs. Si leurs pertes sont évaluées à plus de 50 %, ils percevront une allocation de Rs 5 000 par arpent. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre de l’Agricultural Calamities Solidarity Scheme (ACSS).

Ce programme permet aux agriculteurs de redémarrer rapidement leur production après le passage de calamités naturelles. Ce qui améliore la durabilité des planteurs et réduit l’écart entre les offres en matières de produits agricoles sur le marché. C’est ce qu’explique Roopesh Bheekarry, directeur du Small Farmers Welfare Fund (SFWF) qui opère sous l’égide du ministère de l’Agro-industrie. « Le projet a été lancé en 2011. Mais des améliorations ont été apportées au schéma en novembre dernier. Dans des cas où plus de 50 % de la plantation est endommagée, les planteurs reçoivent une allocation de Rs 5 000 par arpent. »

L’ACSS est un fonds national de solidarité consolidé à partir de la subvention reçue du gouvernement et de la contribution des agriculteurs pour soutenir les planteurs dont les cultures sont touchées par des calamités naturelles (cyclone, pluie torrentielle et sécheresse). Selon lui Roopesh Bheekarry, il faut compter, à ce jour, 400 planteurs qui se sont enregistrés pour bénéficier de ce fonds. Cela, dit-il, représente environ 2 000 arpents. « La contribution annuelle des planteurs s’élève à Rs 600 par arpent et pour un maximum de 24 arpents par planteur. »

Roopesh Bheekarry indique qu’après le passage de la tempête Carlos le mois dernier, une équipe du SFWF a été mobilisée pour dresser un constat des dégâts causés dans les champs. « Cependant, nous avons constaté qu’en général, seulement 15 % à 20 % des plantations ont été détruites. Mais après les grosses averses de ces derniers temps, plusieurs agriculteurs ont subi des pertes de plus de 50 % », fait-il ressortir.