Aide alimentaire: Endettée, elle sollicite l’aide du public

«Le cœur a ses raisons, que la raison ne connaît point. » Cet adage de Blaise Pascal résume parfaitement la situation dans laquelle se trouve Priscilla. Endettée jusqu’au coup par amour, elle a du mal à sortir de l’ornière et risque de mourir de faim si aucune âme charitable ne vient à son secours. « Avec le recul, je dois faire mon mea culpa. Hélas, cela ne fera pas revenir tout ce que j’ai perdu ». avoue d’une petite voix timide, cette Quatrebornaise de 41 ans. Elle nous fait le récit des événements qui ont plongé sa mère et elle dans une situation inextricable. Il y a dix ans, elle rencontre un homme qui fera chavirer son cœur. Les projets plein la tête, Priscilla se voit déjà l’épouse de cet individu qui avait tout pour lui plaire. « J’étais de deux ans son aînée, mais l’âge n’avait pas d’importance. Je croyais être aimée et j’étais prête à me sacrifier pour lui. Issue d’une famille orthodoxe, je lui étais fidèle et je croyais en son amour », dit-elle. Pour lui plaire, elle ne lésinait pas sur les moyens. Après lui avoir offert une carte de crédit (avec une limite de Rs 50 000), elle accepte de contracter un prêt bancaire de Rs 400 000. « L’argent de ce prêt contracté en 2013 devait servir à construire un logement au premier niveau de la maison de ses parents. Mes revenus mensuels me permettaient de satisfaire tous ses caprices… »

Sans revenu

En 2014, une découverte bouleverse ses plans d’avenir. « J’ai appris que mon fiancé entretenait une relation avec ma cousine. J’étais effondrée. Il était clair que je ne pouvais plus épouser un tel homme. J’ai mis fin à notre relation. Il a cessé de payer la moitié du prêt bancaire. Étant donné que je n’avais plus envie d’avoir affaire à lui, j’ai accepté de payer entièrement la dette, sans lui réclamer un sou. » Et puis, en 2015, Priscilla perd son emploi. Sans revenu, il est difficile de régler ses dettes. « J’ai pu négocier avec la banque concernant la dette, j’ai trouvé un emploi et je recevrai mon premier salaire à la fin de ce mois. Ce qui me préoccupe en ce moment, c’est que ni ma mère ni moi n’avons à manger. Je nous ai mis dans une situation délicate. À présent, j’ai honte de quémander auprès de mes proches. » N’ayant rien à se mettre sous la dent, Priscilla implore l’aide du public. Elle est joignable sur le 57 40 29 59.