Agroalimentaire - Fruits d’été : les exportateurs lorgnent des marchés juteux

Cet été, une production locale de 1 200 tonnes de mangues, 3 000 tonnes de litchis, 150 tonnes de pitayas et 80 à 90 tonnes de longanes est prévue. « La récolte qui avait enregistré une baisse lors de la précédente saison estivale en raison des intempéries se porte mieux », fait ressortir une responsable du Food and Agricultural Research and Extension Institute. Maurice demeure donc parmi les leaders, tant en matière de production qu’en termes d’exportation. Comment se porte ce secteur ? Nous avons posé la question à quelques exportateurs.

Oval Export Company

Située à L’Espérance Trébuchet, Oval Export Company Ltd exporte, depuis trois ans, 100 tonnes d’ananas, 80 tonnes de litchis et 120 tonnes de fruits à pain par an, vers l’Europe. « La production est plus au moins stable. Nous vendons nos produits à des prix compétitifs. Cette année, nous lorgnons de nouveaux marchés, comme l’Arabie saoudite, l’Asie et Dubaï. Nous mettons un point d’honneur à fournir des produits d’excellente qualité à nos clients. Nous expédions d’ailleurs nos fruits par voie aérienne pour permettre à nos clients d’avoir des produits frais », indiquent Vyrish Awootar et Veekram Ramlagun, co-directeurs d’Oval Export Company Ltd. 

Ocean Tropical Fruits

Vikram Hurdoyal, directeur d’Ocean Tropical Fruits Ltd, qui se trouve à Belle-Mare, annonce qu’il compte, cette année, exporter des fruits vers Dubaï, la Suisse, la Russie et Hong Kong. « Nous exporterons 1 100 tonnes d’ananas, 25 tonnes d’avocats, 100 tonnes de litchis et 75 tonnes de fruits à pain vers ces destinations », dit-il.

Ananas Victoria

Basée à Camp-de-Masque-Pavé, Ananas Victoria Ltd exporte 100 tonnes d’ananas par an. « Nous ciblons la France et d’autres pays européens », explique Sudesh Proag, le directeur de l’entreprise. La firme veille à la qualité de sa production, depuis les champs jusqu’au poste d’emballage. Les boîtes sont étiquetées et comprennent des détails sur la variété du fruit, la taille, la maturité et le poids global. Elles sont aussi dotées de codes-barres (incluant des données, notamment sur la date à laquelle les fruits ont été récoltés). L’objectif étant d’exporter des fruits de qualité irréprochable en respectant les normes internationales.