La récolte de la pomme de terre tire à sa fin. On s’attend à une production de 18 000 tonnes en 2016 contre 16 427 tonnes en 2015. Ce qui représente environ 75 % en termes d’autosuffisance. La consommation locale est de 450 tonnes par semaine et tourne autour de 24 000 tonnes par an.
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Avec ces 18 000 tonnes, l’Agricultural Marketing Board (AMB) disposera d’un stock suffisant en pommes de terre jusqu’à décembre. Des appels d’offres seront lancés en janvier 2017 pour l’importation de ce féculent.
à Maurice, les variétés de pomme de terre cultivées sont Belle Isle, Spunta et Delaware. On vient d’introduire une nouvelle variété sur une base pilote, la Safari. Elles se différencient par leurs différentes formes.
Pour Mahendrah Gooniah, planteur de pomme de terre à La Marie, il faut attendre pour savoir si cette nouvelle variété sera acceptée par les consommateurs. Il explique que la variété Spunta est très appréciée des Mauriciens. Elle est utilisée notamment pour la préparation des chips et le briani.
Il explique qu’il y a deux saisons pour la plantation de la pomme de terre. La première s’étend de mi-avril à juin pour la variété Spunta. Elle est répandue du nord au centre. Les pommes de terre récoltées se distinguent par leurs dimensions plus généreuses grâce à un climat idéal.
La deuxième saison débute en juillet et prend fin en septembre et s’étend du centre au sud du pays. C’est la variété Delaware qui est privilégiée car elle est plus résistante en cas de sécheresse durant l’été. Toutefois, les pommes de terre récoltées sont plus petites comparées à la variété Spunta. Le cycle est de 90 à 100 jours pour les deux variétés.
La production par tonnes
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