Plusieurs légumes sont touchés par des maladies. Quels sont les produits affectés ? Quelles solutions à ce problème ?
D’après la ‘Small Planters Association’, des carottes, des bringelles et la pomme d’amour sont affectées par le «bacterial whilt». C’est une espèce de ver, affectant l’alimentation des plantes, qui s’est propagée en raison des récentes pluies et d’une forte humidité. Ces nuisances, indique l’association, sont très difficiles à éliminer.
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Presque la totalité des plantations de piments du pays est affectée par l’anthracnose, soit des champignons microscopiques. Selon la ‘Small Planters Association’, elle est présente à Maurice depuis quelque huit ans. Jusqu’ici, toutes les mesures prises pour l’éradiquer se sont plus ou moins soldées par des échecs. Avec les averses de ces derniers jours, combinées à la chaleur et une forte humidité, ces champignons ont proliféré, explique Kreepalloo Sunghoon, secrétaire et porte-parole de l’association des petits planteurs. Transportés par le vent, ils se propagent largement dans les plantations. Et bonjour les dégâts et les pertes financières pour les producteurs de piments.
Cette maladie s’attaque à toutes les variétés de piments (gros, petits, poivrons, etc.). Ils sont couverts de taches noires. Cela retarde leur croissance et ils pourrissent prématurément. Ce qui contraint les planteurs à récolter ce qui n’a pas été affecté plus tôt que prévu. Mais comme l’explique le porte-parole des petits planteurs, une bonne partie de ces piments commencent à avoir des taches noires quelques jours après.
Seule solution: prévention !
Même les consommateurs ne sont pas épargnés, car ces piments sont avariés si on tarde à les consommer. «Ce qui fait que les planteurs, les marchands et les consommateurs subissent des pertes financières à cause de cette maladie, dit-il. Ce n’est que 30% seulement de la récolte qui sont comestibles. Ce qui explique les prix élevés des piments sur le marché. Il faut savoir qu’un planteur doit investir au moins Rs 80 000 dans une plantation de piments. »
Kreepalloo Sunghoon ajoute que tous les efforts des autorités à venir à bout de ces bactéries se sont révélés vains. Il affirme : « La prévention est la méthode la plus efficace. Les planteurs rassemblent toutes les plantes affectées dans des sacs en plastique et les exposent au soleil, car c’est une des façons de les éliminer. Cultiver les plantes à une certaine distance s’est aussi révélée efficace. C’est après l’interdiction d’une fongicide que ce fléau s’est propagé. Il fallait trouver un bon produit alternatif avant de l’interdire. D’ici juillet, la situation sera plus ou moins sous contrôle, car on sera en plein hiver. »
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