Plus de 80 % de la production vivrière a été affectée par le passage du cyclone Berguitta. La Small Planters’ Association réclame une assistance des autorités pour relancer ses activités.
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Kreepalloo Sunghoon, secrétaire de la Small Planters’ Association (SPA), suggère de moderniser la culture vivrière afin que les petits planteurs ne vivent plus pareil cauchemar chaque année. Dans une lettre adressée au ministre de l’Agro-industrie, Mahen Seeruttun, il réclame, entre autres, des facilités pour la culture de légumes sous abris (sheltered farming).
Il préconise aussi une agriculture plus scientifique, avec l’apport de techniciens du ministère. D’où sa demande pour que les planteurs soient en présence de données, telles que les types de légumes à produire et leur volume, afin d’éviter une surproduction sur le marché. De plus, il réclame une analyse du sol qui s’est appauvri avec une accumulation d’eau dans les plantations, pour connaître les nutriments qu’il faut ajouter pour l’enrichir.
Ligne de crédit
Kreepalloo Sunghoon plaide aussi pour une ligne de crédit de la Banque de développement avec un faible taux d’intérêt afin que les planteurs puissent relancer leur production dans les plus brefs délais. Le but étant de ne pas pénaliser les consommateurs.
Le secrétaire de la SPA lance aussi un appel aux autorités pour que les planteurs bénéficient de semences à des prix avantageux pour qu’ils puissent relancer plus sereinement leur production. Il souhaite aussi la contribution de la Sugar Planters Mechanical Pool Corporation pour le nettoyage des plantations et la préparation du sol.
Parlant des dégâts aux plantations, il avance qu’un planteur de Triolet a perdu presque la totalité de sa production. Si d’habitude celui-ci récolte jusqu’à 250 kilos, jeudi matin il n’a pu récolter que 25 kilos.
Légumes : hausse de 30 % des prix
Parmi les légumes qui ont été sévèrement affectés par Berguitta, Kreepalloo Sunghoon cite la pomme d’amour, l’aubergine, le pipangaille, la calebasse, les légumes fins, le cresson et le concombre. Il appréhende des hausses de prix d’au moins 30 % sur le marché local. S’il n’est pas contre une importation de certains légumes, il souhaite toutefois que cette responsabilité incombe à l’Agricultural Marketing Board pour éviter que les consommateurs payent le prix fort.
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