- Il avoue les deux viols
Un dénommé Pascal Desroches, habitant un faubourg de la capitale, âgé de 31 ans, a été épinglé par les éléments de la brigade criminelle, du Field Intelligence Office et de la Crime Intelligence Unit samedi soir.
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Le suspect, recherché pour deux cas d’agression sexuelle, rapportés le 28 septembre et le vendredi 8 octobre, a été arrêté lors d'une opération policière en début de soirée. Fiché pour délits multiples à la police, face aux hommes de l'inspecteur Thandrayen de la Crime Intelligence Unit, le suspect est passé aux aveux pour les deux cas. Il comparaîtra devant la justice ce dimanche 9 octobre.
La Criminal Investigation Division (CID) de Rose-Hill enquêtait sur un cas d’agression sexuelle rapporté, le vendredi 8 octobre. Une femme, âgée de 21 ans, habitant un village du Sud, avait soutenu avoir été violée et sodomisée par un homme après être descendue d’un autobus vers 16 heures ce jour-là.
Sous la menace d’un cutter, son agresseur l’a forcée de le suivre vers un terrain en friche. Dans les buissons, la jeune femme dit avoir été violée et sodomisée, avant que l’homme ne l’abandonne sur les lieux. Il a aussi menacé de la tuer. Admise à l’hôpital dans l’après-midi du vendredi 8 octobre, la femme de 21 ans a signé une décharge médicale contre l’avis des médecins, vers minuit. Elle devrait être auditionnée par la police dans les jours qui viennent. Les limiers de la CID avaient déjà visionné des images des caméras Safe City dans la région de Rose-Hill/ Trianon, Ébène et Sodnac en vue de recueillir des indices.
Le modus operandi utilisé par l’agresseur est similaire à celui utilisé lors d’une agression sexuelle survenue dans les parages d’Ébène, le mardi 28 septembre 2021. La victime, âgée de 14 ans, avait porté plainte à la police de Rose-Hill, le lendemain. Les hommes du surintendant Sam Bansoodeb de la Western Division étaient ainsi sur la brèche pour mettre cet individu hors d’état de nuire.
Le premier cas, qui remonte au mardi 28 septembre, à Ébène, concerne une adolescente. La fille de 14 ans avait expliqué avoir été approchée par le suspect dans un autobus à Rose-Hill. À Ébène, le suspect, qui s’était montré très amical, est aussi descendu au même arrêt d’autobus. Il a alors proposé à l’adolescente un raccourci pour continuer leur conversation. Empruntant un sentier, le suspect a entraîné sa proie dans les buissons et l’a violée.
Des images de caméras CCTV ont été recueillies par la police et plusieurs éléments avancés par la victime ont été confirmés. Mais en se basant sur les images, il était, avant samedi soir, compliqué pour la police d’identifier le suspect, apprenons-nous de sources proches de l’enquête. « Nou bizin travay lor la me pou bizin gagn kitsoz », avaient confié nos sources à la Western Division Police. Les enquêteurs avaient bossé dur et essayé par tous les moyens d’identifier le suspect. Le travail acharné a finalement porté ses fruits avec l’arrestation du suspect samedi soir.
Le père de l’ado : « Depi plis ki 20 an ena bann ka laba… »
« Zot pa trouv bizin met kamera laba ? Depi plis ki 20 an ena bann ka laba ». Propos du père de l’adolescente violée en septembre dernier. Se confiant au Défi Media Group, sous le couvert de l’anonymat, il dira que sa fille souffre d’un handicap. Selon lui, sa fille lui avait dit que, vendredi, à sa descente d’autobus, elle avait emprunté une passerelle pour traverser la route quand elle a remarqué qu’elle était suivie. Son assaillant se serait approché d’elle et l’aurait menacée avec un cutter. « Si to bouze mo pik toi. Swiv mwa », lui aurait lancé le suspect.
Le père raconte que sa fille, qui est mentalement perturbée, est traumatisée « à un degré impensable ». « Mo pa bizin dir ou ki finn pase (…) Asterla tou dan lame lapolis ». Il ajoute que cette affaire a bouleversé toute la famille et déplore que cet endroit très fréquenté n’est toujours pas couvert par des caméras.
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