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Agressions sexuelles : des psychologues et travailleurs sociaux estiment qu’il faut briser le tabou

Ibrahim Koodoruth,Anushka Virahsawmy et Vijay Ramanjooloo

Les agressions sexuelles perpétrées ces derniers jours suscitent une tempête de réactions.  En une semaine, pas moins de 3 plaintes ont été enregistrées à la police.  Dernier cas en date : une femme de 62 ans a porté plainte contre son fils de 30 ans à Rivière-des-Anguilles. La sexagénaire l’accuse de l’avoir violée. Le suspect a été arrêté, jeudi 15 octobre.

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Pour Anushka Virahsawmy, directrice de Gender Links, le tabou autour du sexe pour certaines personnes, pourrait être à l’origine du problème des agresseurs. Elle est d’avis qu’il n’y a pas « d’éducation sexuelle en bonne et due forme aujourd’hui dans la société ainsi que dans la famille ».

« Le mot sex, dimounn gagn tandans pou servi li an kasiete. Gagn tandans pou gayn onte lor-la », explique Anushka Virahsawmy.

Le sociologue Ibrahim Koodoruth  est lui d’avis que l’éducation sexuelle doit être mise en avant aussi bien à l’école, qu’à la maison. « Ledikasion sexuel bizin fer dan bann lekol me ousi dan la fami ».

L’éducation sexuelle est certes, très importante mais les interdits sexuels le sont tout autant, souligne pour sa part, le psychologue, Vijay Ramanjooloo.

 

 

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