Amar, 45 ans, résidant à Allée Brillant, Vacoas, a frôlé la mort dans la journée d’hier, mardi 23 avril. Son voisin, n’appréciant pas qu’il emprunte un passage commun, l’a attaqué avec des pots de fleurs. La victime a subi deux interventions chirurgicales.
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L’agression, qui aurait pu coûter la vie à Amar, a eu lieu alors qu’il rentrait chez lui après avoir déposé sa fille de 3 ans à l’école, vers 8h45 du matin. Un proche de la victime, qui a assisté à toute la scène, raconte que le voisin âgé de soixante ans a jeté depuis le balcon de sa terrasse deux pots de fleurs sur la tête d’Amar. Tandis que ce dernier marchait tranquillement, il a reçu un pot en béton sur la tête. Tout étourdi, il est tombé sur le sol, avant de se relever. C’est à ce moment-là que le sexagénaire lui a lancé un deuxième pot de fleurs, cette fois-ci en plastique, sur la tête. En voulant se protéger, Amar s’est grièvement blessé.
Les proches du quadragénaire ont alerté la police de Floréal qui s’est rendue sur les lieux. Une fois sur place, elle a constaté que le père de famille saignait abondamment à la tête. La police l’a transporté à l’hôpital Candos où il a subi deux interventions chirurgicales. Par la suite, il a été hospitalisé. Ce dernier, muni d’une Forme 58, a porté plainte auprès de la police de Floréal qui a enregistré son témoignage.
Tensions autour d’un passage commun
Le témoin, présent au moment de l’agression, relate : « Son voisin, un sexagénaire avec qui il n’entretient pas de bonnes relations en raison d’un litige concernant un passage commun qui dure depuis un certain temps, aurait tenté de tuer mon oncle ». Il refuse que ce dernier utilise le passage commun. « Nous avons un contrat en bonne et due forme qui nous donne le droit d’emprunter ce passage. Ce n’est pas la première fois qu’il nous agresse. La dernière fois, il s’est attaqué à un membre de notre famille avec des épées », ajoute-t-il.
Pour sa part, Amar confie au Défi Quotidien, qu’il y a deux semaines de cela, son voisin avait menacé de lui envoyer des objets sur sa tête s’il persistait à utiliser le passage en question. « Quand je lui ai dit que je continuerais à passer par là, il m’a menacé de me jeter un pot sur la tête. Je ne m’attendais pas à ce qu’il passe à l’acte. Pour moi, la police devrait l’arrêter pour tentative de meurtre. Imaginez si mon enfant avait été avec moi, qu’est-ce qui aurait pu arriver ? », dit-il.
La police de Floréal a ouvert une enquête.
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