Agression sur deux jeunes : des individus armés investissent l’hôpital Jeetoo

• Le groupe était armé de sabre, couteau et matraque

Des incidents graves ont eu lieu mardi soir à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo. Deux jeunes, âgés de 17 et 20 ans, ont été pris à partie par un groupe d’individus armés de sabres. Les proches des victimes ont dû intervenir, provoquant de vifs échanges. L’incident serait survenu à la suite d’un accident impliquant les deux parties. Les deux jeunes affirment que leurs agresseurs les auraient percutés et volés un peu plus tôt dans la journée.

Tout a commencé vers 17 h 15. Les deux amis circulaient à moto lorsqu’une voiture grise les aurait heurtés à l’arrière, à hauteur d’un garage de Nicolay Road. Ils sont tombés violemment sur la chaussée.
Selon les deux jeunes, le conducteur, qu’ils connaissent, serait descendu de son véhicule, un sabre à la main, et se serait jeté sur eux. L’un d’eux aurait reçu un coup au visage, provoquant une blessure à la joue. L’agresseur leur aurait également arraché une chaîne en or estimée à Rs 89 000, avant de prendre la fuite.

« Mo ti lakaz pe travay kan enn misie telefonn mwa, li dir mwa ‘to garson bann-la pe touy li larivyer Tanie », explique le père de l’adolescent de 17 ans. Il s’est précipité sur place. 

« Ler mo ariv laba, zot ti fini bat mo garson, li ti avek enn lot garson. Zot ti tap garson ek kouto lor latet ek dan figir », s’indigne le père.

Les deux victimes, encore sous le choc, ont été transportées à l’hôpital pour recevoir les premiers soins. Mais à peine installées dans le service d’urgence, un nouvel épisode de violence a perturbé le calme des lieux.

Selon le père, l’individu qui les avait attaqués se serait présenté à l’hôpital avec trois complices, armés de sabres, couteaux et matraques, menaçant de les tuer. « Li ti pe dir mo garson li pou touy zot zordi. Bann zanfan-la lopital pou konsiltasion, li finn vini ek trwa dimounn. Zot rantre avek sab ek kouto, matrak. Linn vini pou fer ‘murder’ mem li », relate-t-il.

La scène a provoqué la panique parmi les patients et le personnel soignant. « Dimounn per lopital, zot ti sove ale », ajoute-t-il. Alertée, la police a dépêché rapidement des éléments pour sécuriser les lieux et protéger les deux jeunes. Les éléments de la Special Supporting Unit ont dû être mobilisés sur place pour éviter que d’autres incidents ne se produisent.

D’après le père, ces incidents trouvent leur origine dans une dispute vieille de plusieurs semaines : « Mo garson ek lot garson pa konn nanye ladan. Pa bon seki zot pe fer. » 

Ce double incident souligne une préoccupation croissante : les violences de rue qui débordent jusque dans des lieux supposés sûrs, comme les hôpitaux.