Agression sauvage : libéré de prison le matin, il est hospitalisé le soir

Jeovany, un habitant de Roches-Brunes de 35 ans, a été victime d’une agression sauvage le mardi 17 octobre, vers 20 heures. Soit le jour même où il a été libéré après avoir purgé une peine de cinq jours de prison pour non-paiement d’une amende Rs 2 000. Alors qu’il se trouvait sur le parking d’un restaurant, un groupe d’individus a surgi de nulle part pour s’en prendre à lui.

Parmi les armes utilisées pour le frapper : un marteau. La victime dit avoir vu la mort en face. Jeovany pense que s’il n’avait pas perdu connaissance, il n’aurait pas survécu. Le trentenaire estime que ses assaillants étaient bel et bien décidés à le tuer. C’est la police, alertée par le gérant du restaurant, qui l’a transporté à l’hôpital.

La police croit savoir qui est le commanditaire de l’agression. Selon les informations qu’elle détient, c’est le mari de l’ex-concubine du trentenaire qui, poussé par un esprit de vengeance, aurait commandité l’attaque.

Pour bien comprendre l’histoire, il faut savoir que Jeovany vivait en concubinage avec une femme mariée. Il avait accusé l’époux de cette dernière de maltraitance sur enfant. Jeovany avait dit à la Child Development Unit (CDU) que l’enfant de son ex-concubine était victime de mauvais traitement de la part de son père.

L’homme aurait mal digéré le fait que le trentenaire fasse des allégations contre lui à la CDU. « Kan mo ti avek mo konkibinn, kan so ex-mari ti pran zanfan-la pandan de zour, li ti deles li. Li pa ti mem begn li. Lakaz kot li ti al viv pena sekirite pou zanfan. Me CDU finn al verifie ek inn trouve ki zanfan-la korek kot li ete. Sa mem ex-mari la finn vinn bat mwa », explique Jeovany. Il précise que son ex-concubine l’a quitté le jour où il a été condamné à cinq jours de prison, pour retourner vivre avec son mari. Ce dernier serait un habitué du milieu carcéral.