Agression sauvage à Grand-Baie : « j’ai vu mon ami dans une mare de sang… », raconte une amie des victimes

La vidéo montrant une agression sauvage perpétrée aux petites heures de dimanche 31 mars à Grand-Baie a choqué de nombreux internautes mauriciens. En circulation sur Facebook, cette vidéo fait déjà grand bruit sur les réseaux sociaux depuis hier. 

Une amie des victimes s’est confiée dans l’anonymat sur Radio Plus, en ce lundi 1er avril en début d’après-midi. 

La jeune femme est revenue sur le grave incident en détails. Selon ses déclarations, une dispute aurait éclaté entre un groupe de jeunes et des agents de sécurité d’un bar implanté à Grand-Baie. 

« Nous étions 15 personnes à célébrer l’anniversaire d’un ami. Je ne sais pas pour quelle raison la dispute a éclaté. Je me suis précipitée dehors lorsque j’ai appris que quelqu’un agressait mon frère », raconte-t-elle. 

« Ban sekirite la zot tou pe vin ar zouti. Mo pan kapav fer narien. Mone bizin guet mo kamarad gagne bate. Mone trouv li dans ene la mare di san. Zot ti pe dir touy li, touy li ». Et la jeune femme poursuit son récit. « L’un des agents de sécurité avait un revolver dans sa main. Il l’a utilisé pour faire voler en éclats la vitre de la voiture », continue-t-elle. 

Les agresseurs activement recherchés par la police

« Une de mes amies ainsi que trois autres amis ont été agressés. L’un d’eux est aujourd’hui dans un état critique. Il a reçu 15 coups de sabre, dont un à la tête. D’autres ont reçu des coups de hache dans le dos. Trois autres femmes qui filmaient la scène ont également fait l’objet d’agressions de la part des agents de sécurité », explique la jeune femme témoin direct de la scène.

Au total dans le cadre de cette agression, on déplore sept blessés, dont quatre femmes et trois jeunes hommes.

Par ailleurs, les versions complètes sur le déroulé des faits de la part des victimes sont attendues par la police de Grand-Baie afin de déterminer les circonstances exactes de la dispute. Et pourquoi les premières échauffourées ont viré soudainement au règlement de comptes sanglant. 

Les agresseurs, quant à eux, sont toujours en fuite et activement recherchés. L’enquête policière se poursuit.