Agression mortelle : père et fils dans le box des accusés

Ils sont accusés d’agression mortelle. Leeladhar et son fils Parleshwar Sharma Doorgakant se retrouvent dans le box des accusés pour l’agression mortelle de Madvi Devi Doorgakant. Celle-ci n’est autre que la deuxième épouse de Leeladhar et la belle-mère de Parleshwar. L’affaire a été ajournée au 19 juillet 2018.

Leeladhar Doorgakant, 59 ans, et son fils Parleshwar Sharma, 26 ans, font l’objet de poursuites en cour intermédiaire sous une accusation de « wounds and blows causing death without intention to kill ». Tous deux sont reprochés d’avoir agressé Madvi Devi Doorgakant. Le corps de celle-ci avait été retrouvé à leur domicile dans la soirée du 17 août 2013 à Floréal.

Les deux hommes ont plaidé non coupable. Ils sont défendus par Me Gavin Glover, Senior Counsel, tandis que la poursuite est menée par Me Rehnu Karuna Gowry-Bhurrut. Le procès est présidé par le magistrat Pranay Sewpal.

C’est Leeladhar Doorgakant qui a découvert le corps sans vie de son épouse dans sa chambre à leur domicile à Allée-Brillant, Floréal. Les premiers soupçons de la police se sont portés sur Leeladhar et Parleshwar après que le rapport d’autopsie a indiqué que la victime est morte d’une rupture du foie et qu’elle avait les côtes fracturées. Ils ont été arrêtés après que le rapport d’autopsie eut conclu à un foul play. Interrogés, les deux hommes ont campé sur leurs positions et plaident leur innocence.

Chute dans la chambre

Leeladhar Doorgakant a confié aux enquêteurs que son épouse Madvi Devi lui aurait dit qu’elle était tombée alors qu’elle donnait à manger au chien. De retour dans sa chambre, il a constaté que son épouse gisait au sol et il a cru qu’elle était ivre et qu’elle avait fait une chute, car elle aurait eu l’habitude de consommer des boissons alcoolisées. Il l’aurait soulevée pour la mettre au lit. Voyant que cette dernière ne bougeait plus, il a alerté son fils Parleshwar et tous deux l’ont transportée à l’hôpital. Cependant, le médecin de service a constaté le décès de Madvi Devi Doorgakant.

Le quinquagénaire avait aussi confié qu’il était en bons termes avec sa femme, mais que cette dernière était alcoolique. Il ajoute qu’elle suivait aussi des traitements psychiatriques à l’hôpital Brown-Séquard, vu qu’elle souffrait de dépression. Il a assuré n’avoir jamais battu son épouse, et qu’ils ne se disputaient jamais. Il soutient que sa femme était souffrante peu de temps avant sa mort. Il l’aurait transportée à l’hôpital de Candos où le médecin lui aurait dit qu’il fallait la conduire à l’hôpital Brown-Séquard, à Beau-Bassin.

Parleshwar Doorgakant, lui, a indiqué à la police que c’est son père qui l’a informé que sa belle-mère gisait inerte sur le sol. Il se trouvait alors au rez-de-chaussée. Pris de panique, Parleshwar l’aurait prise dans ses bras pour la mettre dans la voiture et la conduire à l’hôpital. Les deux suspects ont nié catégoriquement les allégations portées contre eux.