Faits Divers

Agression mortelle en 2010 : trois ans de prison à un boutiquier pour avoir tué un chauffeur

Un peu plus de sept ans après les faits, le verdict est tombé. Pargass Puttur, un boutiquier de 52 ans, a été condamné, le jeudi 11 mai 2017, à trois ans de prison par la cour intermédiaire, pour l’agression mortelle d’Ahmad Moontaz Doussoruth.

Publicité

L’accusé âgé de 52 ans était poursuivi pour coups et blessures ayant causé mort d’homme, sans intention de tuer. Il avait, selon la poursuite, agressé mortellement Ahmad Moontaz Doussoruth,  un chauffeur de 44 ans. Le drame a eu lieu, le 2 avril 2010, à Quartier-Militaire.

Le 11 mai 2017, un peu plus de sept ans après les faits, le magistrat Vijay Appadoo a condamné Pargass Puttur à trois ans de prison. Dans son jugement, le magistrat a souligné la gravité du délit. Il a également pris en considération le fait que l’accusé est une personne malade et qu’il a présenté des excuses en cour. Cependant, dans le cadre de cette affaire, dit-il, il y a eu mort d’homme.

Légitime défense

Pargass Puttur était défendu par Me Rama Valayden. Il avait plaidé non coupable et avait invoqué la légitime défense.

Une affaire d’argent serait à l’origine de l’altercation entre l’accusé et la victime. Cette dernière devait Rs 500 à  l’accusé. Le jour fatidique, selon l’accusé, la victime l’a injurié et avait ramassé une pierre pour la lancer en sa direction. Il s’était alors emparé d’un tabouret pour se protéger. Il a toutefois lancé le tabouret sur la victime lorsque cette dernière s’est mise à grimper un escalier. Ahmad Moontaz Doussoruth a fait une chute après avoir été touché à l’estomac par le tabouret. Il est tombé et est resté inconscient.

Ce jour-là, l’accusé reprochait à Pargass Puttur d’avoir terni sa réputation en racontant aux gens qu’il lui avait emprunté Rs 500.

Le frère de la victime, Salim Icklam Doussoruth, a expliqué que le 2 avril 2010, il a été informé que son frère est tombé près de la boutique de l’accusé. Il s’est rendu sur le lieu et a vu son frère qui était inconscient et qui saignait. Il l’a conduit à l’hôpital. Il a affirmé que le blessé est resté inconscient jusqu’à sa mort, soit trente-neuf jours après l’agression.

Le médecin légiste Salim Saib a attribué le décès à un  traumatisme crânien.  

Dans son jugement, le magistrat Vinay Appadoo soutient que l’accusé ne peut invoquer la légitime défense puisqu’il a lancé un objet en direction de la victime. Il conclut que la poursuite a établi les charges portées contre l’accusé et lui a infligé une peine de trois ans de prison.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !