« Je n’avais nullement l’intention de mettre fin à sa vie. C’est en me défendant qu’il a trouvé la mort », a déclaré Louis Jean Marc Marcelin. Cet homme de 39 ans est poursuivi devant la cour intermédiaire pour l’agression mortelle de Vikash Dowansing, âgé de 37 ans. Le crime a été commis, le 27 janvier 2016, à Allée Père Laval, à Sainte-Croix.
Publicité
Louis Jean Marc Marcelin, un aide-chauffeur de 39 ans, répond devant la cour intermédiaire d’une accusation de coups et blessures ayant causé mort d’homme sans intention de tuer. La police lui reproche d’avoir poignardé son rival, le concubin de son ex-femme, Vikash Dowansing. Ce dernier était âgé de 37 ans au moment des faits, le 27 janvier 2016. Crime commis au domicile de la victime, à Allée Père Laval, à Sainte-Croix.
Cet aide-chauffeur a plaidé coupable lors de son procès. Il est défendu par Me Krishen Luximon. La poursuite est assurée par Me Medaven Armoogum, Senior State Counsel. Le procès est présidé par le magistrat Sacheen Boodhoo.
Le 28 août 2019, deux témoins ont été entendus. Ils sont l’inspecteur Ramjheetun et le sergent Suklal. Ils ont produit les déclarations du prévenu en cour.
Louis Jean Marc Marcelin a réservé son droit au silence lorsqu’il a donné sa déposition à la police. Les faits sont que le jour du drame, le 27 janvier 2016, l’accusé s’est rendu au domicile de Vikash Dowansing. Son ex-épouse vivait en concubinage avec ce dernier. Une altercation a eu lieu entre les deux hommes. Il ressort que l’accusé était armé d’un couteau lorsqu’il s’est rendu au domicile de la victime. Lors de cette altercation, il a sorti son arme et a infligé des coups à son rival. Celui-ci s’est écroulé au sol dans une mare de sang. Par ailleurs, l’agresseur et son ex-femme ont aussi été blessés au cours de cette altercation. Leprévenu a reçu plusieurs coups de bâton à la tête.
Le prévenu, son ex-femme et la victime ont été conduits, le jour du délit, à l’hôpital Jeetoo, Port-Louis, pour des soins. Mais, Vikash Dowansing n’a pas survécu à ses blessures.
Par ailleurs, l’inspecteur Ramjheetun a déclaré que la police a saisi, le jour du drame, le couteau comme pièce à conviction sur le lieu du crime.
Au box des accusés, le prévenu a présenté des excuses à la cour, à la famille de la victime et aussi à la police. « Mo pa ti ena l’intention faire sa volontairement », a–t-il déclaré. Ce dernier a expliqué qu’en voulant se défendre des coups que cet incident a viré au drame. « Il m’a infligé de nombreux coups. J’avais peur et je me suis défendu ». Il a ajouté qu’il n’avait nullement l’intention de tuer l’amant de sa femme.
Il a aussi dit qu’il se retrouve seul aujourd’hui et que la seule personne à lui rendre visite en prison, c’est son vieux père. Il a déclaré qu’il ne pensait pas se trouver dans cette situation aujourd’hui.
Suite à ses dires, la cour a ajourné son procès au 26 septembre 2019 pour les plaidoiries sur sa sentence.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !