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Agression mortelle de Neeness Rye Gunness en 2020 : Joseph Floricourt Botte condamné à huit ans de prison

L’ébéniste avait invoqué la légitime défense.

Joseph Floricourt Botte a été condamné à huit ans de prison pour avoir infligé deux coups mortels à Neeness Rye Gunness, âgé de 21 ans, le 19 décembre 2020, à Cité Marcel Cabon, Camp Créole, Albion. Le 18 octobre 2023, Joseph Floricourt Botte, un ébéniste de 57 ans, a été condamné à huit ans de prison par la cour intermédiaire. L’accusé avait plaidé la légitime défense.

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Joseph Floricourt Botte était accusé de coups et blessures ayant entraîné la mort d’un homme sans intention de tuer. Il avait plaidé non coupable. Cet habitant de Roche Bois s’était disputé avec Neeness Rye Gunness et l’avait agressé mortellement.

Grièvement blessée, la victime avait été transportée à l’hôpital Abdool Gaffoor Jeetoo à Port-Louis, où elle avait subi une intervention chirurgicale. Malheureusement, elle avait succombé le 29 décembre 2020, soit dix jours après l’agression. L’examen post-mortem pratiqué par le Dr Maxwell Monvoisin avait conclu que Neeness Rye Gunness était décédé des suites d’une «blessure par arme blanche à la poitrine».

L’origine de l’altercation entre les deux hommes était une affaire de cœur. Selon les faits, le défunt n’avait pas apprécié que l’accusé rende visite à une femme avec laquelle il avait des relations à Albion. Neeness Rye Gunness avait fait part à Joseph Floricourt Botte de son mécontentement et lui avait signifié qu’il n’était pas le bienvenu dans la région. Une dispute avait éclaté entre les deux hommes dans la soirée du 19 décembre 2020.

Par la suite, ils s’étaient de nouveau croisés dans la rue et en étaient venus aux mains. Puis, sans avertissement, Joseph Floricourt Botte avait porté deux coups de tournevis qu’il avait en sa possession à Neeness Rye Gunness, touchant celui-ci au thorax et aux poumons.

Cas grave

Joseph Floricourt Botte avait été arrêté le 21 décembre 2020 pour agression avec circonstances aggravantes. Dans ses déclarations à la police, l’accusé avait affirmé avoir agi en légitime défense, soutenant que la victime et un de ses amis étaient armés et s’étaient jetés sur lui. Cependant, lors d’un examen médical le 30 décembre 2020, aucune blessure n’avait été constatée sur lui.

Dans son verdict, la magistrate Sophie Chui-Gunness a noté que même si l’accusé avait plaidé la légitime défense, sa réaction n’était pas proportionnée à l’agression qu’il avait subie. Elle a déclaré que la Cour ne pouvait faire preuve de clémence, car il s’agissait d’un cas grave de décès.

Cependant, la magistrate a pris en considération le fait que l’accusé avait plaidé coupable et qu’il n’avait pas de casier judiciaire antérieur. De plus, il avait présenté des excuses en précisant qu’il était le seul soutien de sa famille.
 

 

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