Faits Divers

Agression mortelle de Luc Lamoureux : Jherry Bhojah condamné à cinq ans de prison

Jherry Bhojah Jherry Ajay Bhojah avait roué des coups Luc Sylvio Lamoureux causant sa mort.

Jherry Ajay Bhojah, un vigile de 39 ans, a écopé de cinq ans de prison, le 15 octobre, devant la Cour intermédiaire. Il a été jugé coupable, par la magistrate Niroshini Ramsoondar, de l’agression mortelle de Luc Sylvio Lamoureux, un vigile de 73 ans, le 12 avril 2017 à Albion.

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Jherry Ajay Bhojah, un vigile de 39 ans, répondait devant la Cour intermédiaire d’une accusation de coups et blessures ayant causé mort d’homme sans intention de tuer. Il avait infligé, le 12 avril 2017 à Albion, des coups à Luc Sylvio Lamoureux, avec qui il prenait un verre, ce qui entraîna sa mort.

Le vigile avait plaidé coupable. Il était défendu par Me Mathieu Marie Joseph. La poursuite était assurée par Me Anusha Rawoah, Senior State Counsel.

Au box des accusés, Jherry Ajay Bhojah avait présenté des excuses à la cour. Dans ses dépositions, l’accusé avait fait des aveux. Il a relaté qu’il était très lié à Luc Sylvio Lamoureux. Car ils avaient l’habitude de partager des repas et des boissons alcoolisées. Des fois, il résidait chez lui. Et, le jour du délit, Sylvio Lamoureux et lui avaient consommé des boissons alcoolisées. Ils étaient allés à Grand-Baie, puis à Quatre-Bornes pour ensuite revenir à Albion. Ensuite, une altercation a éclaté entre eux. 

Il a raconté que Luc Sylvio Lamoureux lui avait donné des coups. Et, qu’il s’était défendu en lui rouant des coups lui aussi. Luc Sylvio Lamoureux se serait écroulé. Il a alors mis sens dessus dessous la maison. Des vêtements ont été éparpillés et un téléviseur renversé. Ensuite, il a pris la fuite. Ce n’est que le 17 avril 2017, que le corps de la victime avait été découvert.

Lors de sa plaidoirie, Me Mathieu Marie Joseph a soutenu que son client a coopéré avec la police, il a fait des aveux et a plaidé coupable. Il a demandé à la cour de prendre en considération le temps que son client a passé en détention préventive. Il a aussi réclamé l’indulgence de la cour.

À l’énoncé de la sentence, la cour note qu’une personne a perdu la vie. Elle soutient que l’accusé n’a pas pu contrôler sa colère. Considérant la gravité du délit, elle a infligé cinq ans de prison à l’accusé. Elle a ordonné que les 880 jours que l’accusé a passés en détention préventive soient déduits à sa peine.

 

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