Joynathsing Roy Boodhoo a été jugé coupable, mercredi en cour intermédiaire, d’avoir mortellement agressé Jean Fabrice Hungley. Le drame est survenu le 14 janvier 2012 à Tagore Lane, Stanley. La sentence sera prononcée le 10 octobre 2018.
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«M o coné mo pa gagne droit pran lavie enn dimoune. Donne la vie et pran la vie, c’est travay Bondié sa. Mo bien regreté sa ki fine arivé. C’était un accident. Mo demane pardon… », a affirmé Joynathsing Roy Boodhoo en cour intermédiaire mercredi. Ce colporteur, âgé d’une quarantaine d’années, était poursuivi pour coups et blessures ayant entraîné mort d’homme sans intention de tuer. Il est accusé d’avoir tué un ancien basketteur, Jean Fabrice Hungley, âgé de 29 ans. Cet ancien basketteur était aussi connu sous le nom de Long Royos. Le drame a eu lieu le 14 janvier 2012, à Tagore Lane, Stanley.
L’accusé a plaidé coupable. Il est défendu par Me Neelkanth Dulloo. La poursuite est menée par Me Pravin Harrah, Principal State Counsel.
Le quadragénaire a été jugé coupable du délit à l’issue du procès présidé par le magistrat Sacheen Boodhoo. Il sera fixé sur son sort le 10 octobre 2018.
«À l’origine : vol de portable»
Suite à son arrestation, Joynathsing Roy Boodhoo a donné deux versions aux enquêteurs. En premier lieu, il avait déclaré qu’il a eu une altercation avec la victime qui lui a proféré des menaces après avoir fait main basse sur les deux portables qui étaient dans sa poche.
L’accusé dit avoir supplié Jean Fabrice Hungley de lui rendre ses cellulaires, mais ce dernier a fait fi de sa requête. L’accusé a alors regagné son domicile. C’est là qu’il a voulu se venger. Il s’est emparé d’un couteau dans la cuisine afin de récupérer ses portables. Il est sorti et a pourchassé la victime jusqu’à son domicile. Il lui a infligé plusieurs coups. La victime s’est écoulée sur le sol dans une mare de sang.
Il a ensuite fait croire à la police qu’un inconnu avait fait intrusion dans sa maison pour lui voler ses deux portables. La victime avait été immédiatement transportée à l’hôpital Victoria, à Candos, où son décès devait être constaté. Selon le rapport de l’autopsie, Jean Fabrice Hungley a rendu l’âme à la suite d’un coup reçu au cœur.
L’accusé s’est ensuite rétracté et a affirmé que la victime était venue chez lui dans le but de prendre des comprimés qu’il avait reçus au cours de son traitement pour des problèmes mentaux.
Joynathsing Roy Boodhoo devait ajouter que Jean Fabrice Hungley l’a agressé avec un couteau et qu’il n’a fait que se défendre. L’accusé a déclaré qu’il n’avait nullement l’intention de le tuer et que c’était un accident.
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