Agression en public: «Zot koup koup mo garson kouma zanimo»

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"8123","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-14854","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"Vishen Ania"}}]] Vishen Ania sur son lit d’hôpital, quelques jours après avoir été sauvagement agressé.

</div> [padding-p-1 custom_class=""][/padding-p-1] La victime, Vishen Ania, un aide-maçon de 27 ans, a ensuite été transporté à l’hôpital Jawaharlal-Nehru, à Rose-Belle, où il a été admis.  Son état est jugé préoccupant. Sa mère, Mina Ania, 47 ans, a du mal à oublier ce que son fils a enduré. [blockquote]« Zot ti atas mo garson so lamin ek so lipie e zot ti pe koup li kouma zanimo. Zot dir zot pou touy li. Ti ena plis ki 50 dimounn pe get sa », raconte la mère.[/blockquote]

Armés de sabre

Selon elle, l’agression de son fils a tout l’air d’être un règlement de comptes. Son fils avait eu une prise de bec avec quelqu’un de la localité dans la matinée, ce jour-là. Vers 11 heures, des proches de celui avec qui son fils avait eu maille à partir sont venus le voir. Les agresseurs, dit-elle, étaient armés de sabres et de grosses pierres. Ils ont tenté de forcer la porte de son domicile. Le jeune homme avec qui la victime s’était disputée plus tôt parvint toutefois à calmer les esprits en soulignant que les deux protagonistes sont des amis d’enfance. Les indésirables ont alors quitté les lieux. Ils devaient cependant s’en prendre à Vishen en début d’après-midi alors que ce dernier se promenait au bord de la mer. « Pa mem 5 minit apre ki li finn kit lakaz, dimoun vinn dir mwa bannla pe touy mo garson kot terin petank  », raconte Mina. Elle s’est aussitôt rendue sur le lieu de l’agression en compagnie de son époux Vishnu, un laboureur de 50 ans. Six personnes, dit-elle, agressaient son fils qui les suppliaient : « Pardon ase bate ! ». Les parents ont essayé de s’interposer mais sans succès. Les deux premiers policiers arrivés sur les lieux ne parvinrent pas non plus à maîtriser les agresseurs.  Ces derniers devaient toutefois prendre la fuite à l’arrivée des renforts policiers. « Mo garson ti san konesans e kan lapolis vini zot finn sove », précise Mina. La victime a été transportée à l’hôpital. Elle a consigné une déposition deux jours après l’incident et a donné le signalement de ses agresseurs. La police de Mahébourg a ouvert une enquête sous la supervision du Divisional Commander ACP Maunkee. Ce dernier affirme que tout sera fait pour arrêter les personnes incriminées. À hier, cependant, il n’y avait eu aucune interpellation. La maman de la victime allègue avoir été menacée par un des présumés agresseurs. Elle dit craindre pour sa sécurité. « Nou santi nou lavi an danze e nou swet gagn enn proteksyon polisie parski bann dimounn-la dir kouma mo garson sorti lopital zot pou touy li ».