Il y aura désormais plus de policiers là où les travailleurs du transport se font agresser. Une première réunion a eu lieu dans le mardi 20 février entre le ministère du Transport, la police et les différentes compagnies d’autobus.
La police du Transport est sur les routes depuis le dimanche 18 février. Des blacks spots sont ciblés. Ils sont à Albion, Pointe-aux-Sables, Coromandel, Résidences Vallijee, Baie-du-Tombeau, La Gaulette, Bambous, Le Goulet, Flic-en-Flac et sur la route principale de Pereybère à Goodlands. Ils ont été le théâtre d’agressions ces derniers temps.
L’objectif est de parvenir à diminuer le nombre d’attaques sur les chauffeurs et les receveurs d’autobus. Les autorités veulent que cet objectif se réalise avec l’entrée en opération du Metro Express.
Dans un premier temps, les policiers seront postés dans des gares, principalement dans les faubourgs de la capitale. Ils pourront aussi effectuer des visites-surprises dans des autobus à n’importe quelle heure de la journée.
Ces policiers auront pour tâche de dresser un constat du comportement des passagers dans les transports publics et d’assurer la sécurité du public, des receveurs et des chauffeurs. C’est la surintendante de police Boodhoo et l’assistant-surintendant de police Ramsaj qui sont responsables des opérations.
Dans un deuxième temps des coffres seront installés dans des autobus, afin que les contrôleurs puissent y garder leur argent. « Quand l’argent est visible, les receveurs sont des proies. Cela va limiter les liquidités. Une fois, l’argent dans les coffres, comme c’est dans les véhicules à marchandises, cela va dissuader les voleurs. D’autant plus, que la clé du coffre sera au garage », fait observer un proche du dossier.
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