Agression avec préméditation: l’avocat du député Barbier évoque un «complot politique»

Le député Jean-Claude Barbier et l’activiste politique Selvanaden Mootoosamy ont été confrontés à leurs accusateurs, le vendredi 17 novembre, au tribunal de Port-Louis. Les avocats de la défense ont évoqué l’existence d’un « complot politique » pour nuire à leurs clients. Les deux prévenus sont accusés d’agression avec préméditation.

Jean-Claude Barbier est accusé d’avoir agressé Manu Mangar, un activiste du Parti travailliste (Ptr), le 29 avril 2013, à La Tour Koenig. Quant à Selvanaden Mootoosamy, un cadre du Mouvement militant mauricien (MMM) dans la circonscription Grande-Rivière-Nord-Ouest/Port-Louis Ouest (No 1), il est poursuivi pour l’agression de Soorain-Draunath Parboteeah, un sympathisant rouge. Les deux prévenus plaident non coupables.

L’affaire a été entendue, le vendredi 17 novembre, devant la magistrate Manjula Kumari Boojharut. Manu Mangar a été appelé à la barre des témoins. Son contre-interrogatoire a mis en exergue de nombreuses contradictions dans la version qu’il a donnée à la cour et celle donnée à la police le 30 avril 2013.

Au terme de son contre-interrogatoire, Steven Obeegadoo et Lokraj Nuckchady, respectivement avocat de Jean Claude Barbier et de Selvanaden Mootoosamy, ont indiqué que la plainte de Manu Mangar relève d’un « complot politique » pour créer des problèmes et nuire à la réputation de leurs clients. Ils ont notamment soutenu que Manu Mangar a donné une conférence de presse, où il a relaté cet incident avant d’aller à la police.

Manu Mangar et Soorain-Draunath Parboteeah disent avoir été agressés deux jours avant le meeting du 1er Mai.