Faits Divers

Agression avec préméditation : la police n’arrive pas à détruire l’alibi de Jimmy Marthe

L’alibi fourni par Jimmy Marthe, après son arrestation pour agression avec préméditation, a été évoqué lors de son procès en cour intermédiaire le vendredi 3 novembre. Si l’enquête policière n’a pu confirmer la version du prévenu, elle n’a pu la détruire non plus. Le procès a été ajourné au 10 janvier 2018.

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Jimmy Marthe est accusé d’avoir agressé Franco Jonathan Édouard, connu sous le sobriquet de Pablo Escobar, le 23 janvier 2012. Cela après que ce dernier a fait des révélations sur un réseau de drogue à Maurice sur la chaîne française M6. Il a plaidé non coupable.

Jimmy Marthe avait indiqué qu’au moment allégué de l’agression, il avait accompagné son fils à l’hôpital Dr A.G Jeetoo à Port-Louis. Mais lors de l’audience du vendredi 3 novembre, le sergent Bissondoyal a indiqué que les registres de l’hôpital montrent que l’enfant avait été accompagné de sa mère.

Jenny Mootealloo, avocate de Jimmy Marthe, a alors demandé au sergent Bissondoyal si les noms de toutes les personnes accompagnant un enfant figurent sur lesdits documents. Le policier a répondu par la négative.

Pablo Escobar local

Franco Jonathan Edouard a, lui aussi, été appelé à témoigner. Le témoin-vedette de la poursuite n’a cependant pas été en mesure de répondre aux questions car il a déclaré qu’il ne se souvenait plus des événements en raison du nombre d’années qui se sont écoulées.

Franco Jonathan Édouard s’était décrit comme le « Pablo Escobar local » dans l’émission « Enquête Exclusive » sur M6, consacrée au trafic de drogue à Maurice.

Il avait expliqué aux journalistes français comment s’opérait le trafic dans la région nord de Port-Louis. Le reportage était intitulé « Rêves, fortunes et trafic au soleil ».

Franco Jonathan Édouard avait été agressé quelques heures après la diffusion de l’émission. Il avait été admis aux soins intensifs de l’hôpital Dr A.G Jeetoo, Port-Louis.

Par ailleurs, dans ses dépositions produites et lues en cour par le sergent Ramsarrun, l'accusé Jimmy Marthe a nié les allégations de Franco Jonathan Edouard.

 

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