Le ministre des Services financiers et de la Bonne gouvernance, Sudhir Sesungkur, est attendu cette semaine dans les locaux du Central Criminal Investigation Department (CCID), aux Casernes centrales. Il devra s’expliquer sur les allégations formulées contre lui par Rasesh Ramprosand, un photographe âgé de 27 ans, habitant Brisée-Verdière. Ce dernier l’accuse de l’avoir giflé lors d’un mariage à Sébastopol le 22 juillet dernier.
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Le photographe a également accusé un proche collaborateur du ministre, Ganesh Niko. Selon ses dires, le garde du corps de Sudhir Sesungkur l’aurait immobilisé avant que Ganesh Niko n’enlève ses lunettes. Ganesh Niko et le garde du corps du ministre ont été entendus par les enquêteurs. Ils ont nié tout acte de brutalité à l’encontre de Rasesh Ramprosand.
Ganesh Niko s’est confié à Le Dimanche/L’Hebdo. L’activiste du Mouvement socialiste militant à la circonscription no 10 (Montagne-Blanche/Grande-Rivière-Sud-Est), s’interroge : « Il y avait au moins 400 invités à ce mariage. Comment se fait-il que personne n’ait assisté à l’incident ? Personne n’a pris une photo… ? »
Le proche collaborateur du ministre de la Bonne gouvernance affirme n’avoir « à aucun moment, touché aux lunettes » de Rasesh Ramprosand. « Si cet homme parvient à prouver que j’ai pris ses lunettes, je suis prêt à lui en offrir cinq paires », lance-t-il.
Ganesh Niko ne manque pas de venir à la rescousse de Sudhir Sesungkur. « Le ministre n’a jamais touché ce photographe », soutient notre interlocuteur. Ce n’est pas la première fois que Ganesh Niko se retrouve sous les feux des projecteurs. En 2017, il a été accusé d’avoir craché sur un policier au domicile du ministre Sesungkur. En 2016, l’homme de 37 ans aurait insulté un officier du Citizen Advice Bureau de Bel-Air. Cependant, Ganesh Niko se défend d’être un Bad Boy. « Si j’étais quelqu’un de violent, j’aurais dû être en prison aujourd’hui », répond celui qui se présente comme un travailleur social. « Je suis très actif dans le social et j’entretiens de bonnes relations avec tout le monde. Avec des amis, nous organisons des événements sportifs. Nous venons en aide à ceux qui sont dans le besoin. »
Ganesh Niko reconnaît que sa famille et lui passent par des moments difficiles à la suite des accusations portées contre lui par le photographe. « Tou sa siklonn ki monn pase la, mo konfian ki mo pou gagn mo case. Mo pou kontign marse latet ot avek minis », conclut-il.
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