Une mise en scène grotesque et cousue de fil blanc. C’est en ces termes qu’Hussein Abdool Rahim, a qualifié dans un communiqué en date du 29 juin 2018 les propos tenus par Vishal Auckel dans les colonnes de l’express, dimanche dernier.
Vishal Auckel alléguait qu’Hussein Abdool Rahim lui aurait infligé des blessures aux jambes, au dos et derrière l’oreille. L’incident se serait produit au poste de police de Nouvelle-France le samedi 23 juin. Mais pour comprendre cette agression alléguée, il faut remonter un peu plus tôt dans la matinée. Vishal Auckel, un habitant de Nouvelle-France qui serait en instance de divorce, s’était rendu chez son épouse, une amie d’Hussein Abdool Rahim, afin de récupérer le carnet de vaccination de son fils de quatre ans. Hussein Abdool Rahim, celui-là même qui avait fait parler de lui dans l’affaire qui a provoqué la chute de l’ancien Attorney General Ravi Yerrigadoo, y était aussi. Sa voiture était garée sur le parking. Hussein Abdool Rahim allègue que Vishal Auckel a foncé sa voiture sur la sienne.
Il explique que dans un premier temps il s’est rendu chez Vishal Auckel pour un constat à l’amiable, mais celui-ci ne s’y trouvait pas. C’est alors qu’il s’est rendu avec son amie au poste de police. « C’est là que je l’ai aperçu dans sa voiture (…). Lorsqu’il m’a vu, il a essayé de démarrer sa voiture, alors j’ai couru vers le véhicule et j’ai ouvert la portière côté conducteur pour l’empêcher de partir. Je l’ai attrapé par le collet et je l’ai sorti de la voiture. Il s’est jeté par terre et il s’est mis à hurler : ‘Li pe bat mwa ! Filme li ! filme li ! », affirme Hussein Abdool Rahim.
Celui-ci considère que les manœuvres de Vishal Auckel pour emboutir sa voiture étaient « délibérées et intentionnelles ». Il estime que c’était de la provocation de sa part et qu’il a voulu de faire croire qu’Hussein Abdool Rahim l’avait tabassé. Il s’agit, ajoute ce dernier, d’un scenario monté dans un but précis.
Aussi, Hussein Abdool Rahim estime que certains médias qui ont rapporté les faits, notamment l’express qui barrait sa une dimanche dernier avec un article intitulé : « Nouvelle frasque : Husein Abdool Rahim accusé d’avoir tabassé le mari de sa ‘copine’ » serait tombé dans le panneau de ce qu’il considère de « mise en scène grotesque et cousue de fil blanc ».
D’ailleurs, citant l’article I(a) du code de déontologie de La Sentinelle, Hussein Abdool Rahim déplore que ce journal n’ait pas cherché à obtenir sa version des faits.
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