Faits Divers

Agressée par son concubin : Sandrine voulait protéger sa fille de 4 ans

Sandrine (prénom modifié), âgée de 29 ans, a subi le lundi 10 décembre au soir, les violences de son concubin. Elle tentait de mettre un terme à la fessée qu’il administrait à sa fille de quatre ans, en présence de son petit frère de trois ans. La mère et les enfants ont été séquestrés dans cette maison située à Tranquebar. Ce n’est que le lendemain qu’ils ont trouvé le moyen de sortir des griffes de l’énergumène.

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Cela faisait sept mois que le couple sortait ensemble. « Je vis séparé du père de mes enfants. Lorsque j’ai connu mon nouveau compagnon, il était une personne attentionnée. Il aimait jouer avec mes petits et ils s’entendaient bien. Durant notre relation, il m’a confié qu’il avait un problème de drogue et qu’il voulait s’en sortir. »

Sandrine a décidé de lui faire confiance. Cela faisait trois semaines depuis qu’elle a emménagé chez lui à Tranquebar, emmenant ses deux petits avec elle. « Li dir ki li kapav prend charge mwa ek mo bann zanfan », nous dit-elle. Hélas, au bout d’une semaine, la situation commence à se détériorer. « Un jour il est parti travailler. Nous avons attendu qu’il revienne avec de la nourriture. Il est arrivé les mains vides. Je lui ai dit que les petits avaient faim. En guise de réponse, il m’a frappée.»

Riz sec et thé

Les conditions de vie dans la maison n’ont cessé de se dégrader.

« Il n’y avait rien à manger. Il fallait se contenter de riz sec et de thé. Lorsque j’osais évoquer notre situation avec lui, il devenait agressif.»

Lundi, il a récidivé. Lorsqu’il est rentré vers 20h30, la fillette et son petit frère jouaient sur le lit.

«Il leur a reproché de faire trop de bruit. Puis, il s’est mis en colère, il a attrapé ma fille et a commencé à la frapper, tout en la couvrant d’injures. Je suis intervenue en lui disant qu’il n’avait pas le droit de frapper la petite de la sorte. Mais loin de se calmer, il s’en est pris à moi. Il m’a poussée sur le lit et a commencé à me donner des coups de poing et de pied. Tout cela devant les enfants qui étaient terrifiés et qui pleuraient. J’ai alors tenté de m’enfuir, mais il avait verrouillé la porte. Il a recommencé à me frapper et j’ai perdu connaissance.»

Le lendemain matin, les violences et les hurlements ont repris. Il fallait absolument sortir de cet enfer. Mais il n’y avait aucune possibilité de fuite. La bonne occasion va quant même se présenter.

« C’est lorsque mon fils m’a dit qu’il voulait se rendre aux toilettes. Je l’ai emmené dehors en disant à ma fille de nous accompagner. Quand mon fils a terminé de se soulager, nous nous sommes enfuis pour aller trouver réfuge chez les voisins.»

Le concubin est attendu au poste de police pour donner sa version.

 

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