Agressé par des gros bras : il lutte entre la vie et la mort

Yannick T., 30 ans et habitant Roche-Bois, a été agressé aux petites heures de dimanche au stade Anjalay. Il a été admis aux soins intensifs dans une clinique. Sa vie ne tient qu’à un fil.

Il lutte entre la vie et la mort. Yannick T., père de famille, accompagné par ses proches, est parti assister à un concert, samedi soir, au stade Anjalay, à Belle-Vue Harel. Aux petites heures de dimanche, une dispute a éclaté entre des gros bras et lui. Ces derniers l’ont sauvagement agressé. Le trentenaire s’est évanoui et a été transporté dans une clinique, où il a été admis  aux soins intensifs. Il a subi une intervention chirurgicale et a été placé sous respiration artificielle. Son état de santé inquiète.

 Le beau-frère de Yannick (qu’on prénommera Julien) a été témoin de la scène. Il a porté plainte, en début de soirée de dimanche, au poste de police de Piton. Il explique que huit hommes de main ont frappé Yannick à coups de matraque. Cette agression serait liée à un règlement de comptes. Il a révélé les noms de trois des huit agresseurs et dit pouvoir identifier les cinq autres.

Julien confie au Défi Quotidien : « Le 27 mai dernier, lors d’un concert au stade Anjalay, Yannick avait eu une prise de bouche avec un gros bras. L’un d’eux avait agressé l’ami de Yannick et ce dernier avait réclamé des explications au videur. Celui-ci n’aurait pas apprécié la chose et lui aurait lancé : « Nou pe guet twa byen ek lot kout nou trouv twa to pa pou sape. Nou pou touy twa. Depuis, ces hommes de main ont nourri une rancune contre Yannick. Aux petites heures de dimanche, ils l’ont aperçu au cours du concert et se sont jetés sur lui et l’ont agressé. »

Le médecin traitant de Yannick a confié au beau-frère du patient que ce dernier avait perdu beaucoup de sang. « Dokter finn dir li an de sens ek ki bizin atan ki Yannick gayn konesans pou ki kapav dir kitsoz. Ces gros bras ont mis la vie de Yannick en danger sans se rendre compte des conséquences. Toute la famille souffre et on prie pour qu’il sorte du coma. Il faut les punir sévèrement », martèle Julien.

Sollicité pour une réaction, un des gros bras a démenti les faits qui lui sont imputés. « Il y avait un concert au stade Anjalay. Sur place, nous avons constaté que deux groupes de personnes se bagarraient. Mes amis et moi sommes intervenus et avons défendu Yannick. On a vu quelqu’un lui porter un coup de bouteille à la tête.

On a tenté de calmer la situation et de le sauver. Je pense que lorsqu’il nous a vus, Julien a cru que nous étions impliqués dans cette affaire. C’est faux ! » L’enquête policière se poursuit.