« En tant que Premier ministre, je n’avais pas accepté les propositions de l’Inde. » Navin Ramgoolam a laissé entrevoir une partie des ambitions de la Grande péninsule au sujet d’Agalega.
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Il était présent au vernissage d’une exposition d’art à Chemin-Grenier, lundi. Toutefois, il a tenu à expliquer que, lors de son mandat, l’Inde avait proposé de construire une piste d’atterrissage et une jetée dans le pays. « Je n’étais pas d’accord avec les conditions car ce n’était pas possible qu’un seul pays utilise ces facilités. Je pense que Pravind Jugnauth a accepté ces conditions. »
L’ex-Premier ministre se demande s’il y aura une présence indienne dans le pays ou pas et affirme que la question avait alors été soulevée lorsque Maurice avait sollicité l’aide de l’Inde pour une exploration pétrolière.
« Je devais protéger l’intérêt du pays et j’ai refusé l’aide. » Concernant la ligne de crédit octroyée par l’Inde, il affirme que Maurice s’endette pour plusieurs générations.
Pour ce qui est de la démission de Roshi Badhain comme député demeure théorique, selon lui, et se penchera sur la question s’il le fait. Sur les Chagos, il a eu ceci à dire : « Les Anglais savent ce qui se dit au comité parlementaire sur les Chagos. Si moi je le sais, eux ils doivent aussi bien le savoir. » Il a conclu en affirmant qu’il n’attendait rien du Budget.
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