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Afrique du Sud : Shirish Rummun, ancien haltérophile, traite son cancer au cannabidiol

Shirish Rummun. C’est le nom de l’ancien sportif de haut niveau mentionné par le leader de l’opposition à l’Assemblée nationale, le mardi 9 juillet. Il se rend périodiquement en Afrique du Sud pour suivre un traitement à base de cannabidiol. Le Défi Quotidien l’a rencontré.

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Cet ancien haltérophile de haut niveau a représenté Maurice aux Jeux olympiques de 1996. Ces jours-ci, les choses vont moins bien. On lui a diagnostiqué un cancer en décembre dernier et, depuis son opération, il est contraint de se rendre périodiquement en Afrique du Sud pour se faire traiter au cannabidiol. 

Il nous a reçus chez lui à Curepipe, dans un petit bureau à l’éclairage feutré qui donne directement sur sa cour. « Les médecins disaient que c’est héréditaire. Ma mère a eu le cancer. Mais les tests ont démontré que ce n’était pas le cas. » La confidence sort sur un ton qui trahit sa frustration concernant ce diagnostic et les traitements traditionnels. Mais il est enthousiaste par rapport aux traitements alternatifs, dont le cannabidiol et les produits ayurvédiques.

« Vous dépensez des millions pour du trial and error ! Pourquoi n’aurait-on pas le droit d’utiliser une plante pour se guérir ? Il y a des cas avérés de guérison du cancer, grâce à l’huile de cannabis. » 
Il s’est rendu en Afrique du Sud en mars et en mai, pour son traitement. Les deux fois, il y est resté trente jours. Il lui a été pénible d’abandonner le confort de sa maison et de sa famille pour suivre ce traitement seul à l’étranger.

Et le traitement a fait ses preuves, assure-t-il. Après avoir pris ses capsules deux fois la journée et de l’huile le soir, il a noté une baisse dans ses marqueurs (des indications sur la concentration de cellules cancéreuses). Tant que le marqueur est sous la barre de 30, on peut respirer. Avant son traitement au cannabidiol, ce marqueur était à 24,5. Il est actuellement à 18,47. « La preuve que cela fonctionne ! » Le ton monte malgré lui quand il aborde les hésitations du gouvernement sur le cannabidiol. « C’est dommage que le gouvernement is not being a leader in the field. Israël, le Canada, le Portugal le sont ! Je dirais à nos politiciens d’avoir au moins un peu de compassion pour leurs électeurs. »

L’ironie, c’est qu’il était également contre l’utilisation du cannabidiol. Mais il a changé d’avis depuis. « I’m not desperate for a fix, I’m desperate for a cure ! » Parce qu’il a un enfant de 12 ans qu’il ne peut imaginer abandonner si le pire devait se produire…

 

 

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