Africa Day - Développement du continent africain : les enjeux 

Le Centre financier international de Maurice a structuré avec succès des investissements à hauteur de USD 82 milliards en Afrique, à ce jour. Ce qui a généré USD 6 milliards de revenus fiscaux par an pour plusieurs États africains. C’est ce qu’a fait ressortir le CEO de l’Economic Development Board, Ken Poonoosamy, dans le cadre de l’African Day, dans sa dernière newsletter.

« Le Centre financier international de Maurice (IFC) pourrait jouer un rôle déterminant pour combler le déficit de financement du continent. Il peut contribuer à l’essor économique de l’Afrique en engageant ses compétences dans la structuration de fonds, de talents et de savoir-faire sur le continent », a-t-il expliqué. 

Ken Poonoosamy est d’avis que si les opportunités sur le continent africain sont de plus en plus exploitées par les investisseurs mondiaux. Mais l’accès à des informations et à des analyses à jour sur l’Afrique reste un défi. À cet égard, l’EDB lancera l’Africa Centre of Excellence, qui promeut le « peer to peer learning » à travers le continent. L’objectif est de rendre le continent plus attrayant pour les investisseurs mondiaux.

Il a ajouté que l’EDB organisera l’Africa Partnership Conference les 2 et 3 octobre 2023. Celle-ci réunira des représentants de plusieurs agences africaines de promotion des investissements. Il y aura des promoteurs du secteur privé et des investisseurs du monde entier, des décideurs politiques et des responsables gouvernementaux. Le but est de créer un nouveau dynamisme parmi les pays africains. Cette conférence présentera en outre l’expansion réussie des entreprises mauriciennes qui ont exporté leur expertise dans plusieurs États africains. Les secteurs concernés sont : l’industrie de la canne, le textile, les services financiers, l’hôtellerie et les TIC, entre autres.

Selon le CEO de l’EDB, la zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA) devrait apporter une nouvelle aube pour les pays africains. Et elle sera un moteur crucial pour la croissance économique, l’industrialisation et le développement durable en Afrique. « Le continent devrait s’appuyer sur le déploiement de l’AfCFTA pour promouvoir le commerce intrarégional. Il doit investir massivement dans les infrastructures pour répondre aux besoins de connectivité, de communication et de libre circulation des personnes », poursuit-il. C’est ainsi que le commerce du thé noir du Kenya, du café éthiopien, du cacao de Côte d’Ivoire, du cuivre de la République démocratique du Congo et des diamants du Botswana sera rehaussé.