Entre les règlements de la NTA et ceux du permis d’opération il ne sait pas quoi choisir. Thierry O., originaire de Roche-Bois est perplexe. Ce chauffeur âgé de 40 ans, conduit un van scolaire depuis une dizaine d’années. Depuis l’obligation faite, le 3 avril, aux chauffeurs de van d’afficher des autocollants sur leur véhicule, ce père de famille nage en pleine confusion.
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« Dans les conditions inscrites à notre permis d’opération, il est mentionné qu’il nous faut afficher une plaque rectangulaire sur laquelle est écrite ‘School Bus’, avec des lettres blanches sur fond noir. Elle doit être placée dans une position remarquable, à l’avant et à l’arrière du véhicule », souligne Thierry.
L’épaisseur des lettres doit être de 100 millimètres et 15 millimètres. « Si ces règlements ne sont pas respectés, nous risquons une contravention. Avec l’introduction de ces autocollants, il nous faut absolument les afficher sur notre van pour éviter une sanction. Je ne sais plus quoi faire. Je suis confus, car la couleur de ces autocollants diffère de ce qui est indiqué sur mon permis d’opération. Que faut-il respecter ? Les règlements de la National Transport Authority (NTA) ou ceux du permis ? », s’interroge-t-il. Auparavant, les autorités exigeaient des chauffeurs de van scolaire qu’ils collent leurs autocollants sur les deux portières et à l’avant du véhicule. Puis, elles auraient stipulé que ces autocollants soient affichés uniquement sur les portières. « C’est le flou le plus total. Les autorités devaient éclaircir ces points avant d’implémenter cette mesure », argue Thierry.
«Un règlement doit être respecté»
La rédaction d’Xplik ou K a contacté un préposé de la NTA. « Les critères du permis d’opération ne sont pas encore amendés. L’obligation d’affichage des autocollants entre en vigueur. Peu importe le règlement, les usagers de la route doivent le respecter. Pour les chauffeurs de van scolaire, ils doivent respecter la nouvelle mesure bien que les critères de leur permis d’opération ne soient pas encore amendés », précise le préposé.
Il ajoute : « Ces mesures ont été prises pour lutter contre les vans marron. Les sanctions seront sévères contre ceux qui enfreignent les règlements. En cas de récidive, les contrevenants seront convoqués devant un comité disciplinaire à la NTA. Une mise en demeure leur sera servie et leur permis risque d’être confisqué », prévient notre interlocuteur.
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