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Affaire Sunkai : la FIU demande de maintenir le statu quo pour 1047 «victimes»

Bimla Ramloll, ex-directrice de la défunte compagnie Sunkai

Dans un affidavit présenté en Cour suprême ce lundi 8 juillet 2019, la Financial Intelligence Unit (FIU) invite cette instance à maintenir le statu quo face à une demande pour rembourser 1 047 personnes «victimes» du plan ponzi de la compagnie Sunkai de Bhimla Ramloll. 

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Les plaignants demandent à la Cour de dégeler Rs 273 259 500. Cela afin d’honorer les jugements favorables qu’ils ont obtenus pour se faire rembourser leur argent placé au sein de Sunkai qui leur promettait des retours alléchants sur investissement. Au final, ils se sont rendus compte qu'ils se font fait arnaquer. 

À l’appel de l’affaire, ce lundi 8 juillet 2019, Me Doorgesh Kumar Manikaran, Senior State Attorney et qui représente le CP et  la FIU dans l’affaire, a déposé en Cour suprême, deux affidavits jurés respectivement par le caporal Jean Freddy Berty Achille et le constable Kunal Ramchurn. 

Dans l’affidavit juré par le constable Kunal Ramchurn au nom de la FIU, celui-ci, affecté à l’Asset Recovery Investigation Division, invite la Cour suprême à maintenir « le statu quo ». Cela jusqu'à la fin de la procédure pénale contre Bhimla Ramloll, ancienne conseillère de la mairie de Quatre-Bornes. Cela afin d'éviter « la dissipation des avoirs ». Le policier ajoute aussi que les 1047 demandeurs dans l’affaire, « ne sont pas les seules personnes ayant investi de l’argent dans la compagnie Sunkai ». Le constable invite la Cour suprême à rejeter la requête des 1047 victimes. 

Bhimla Ramloll, âgée de 46 ans et habitant Vacoas, fait face à un procès au pénal dans l’affaire Sunkai. Deux accusations d’escroquerie et de blanchiment d’argent ont été retenues contre elle. Selon l’acte d’accusation, elle a invité les membres du public à investir dans la firme Sunkai Co. Ltd contre la promesse que leur argent serait réinvesti dans d’autres business et qu’ils obtiendraient un retour sur investissement supérieur à ce qui est proposé dans leurs contrats. Or, l’argent des investisseurs n’a pas été réinvesti par Bimla Ramloll. 

Sous la deuxième accusation, Bhimla Ramloll et son époux, Mohit Ramloll, sont accusés de blanchiment d’argent pour avoir, en janvier 2013, acheté un terrain de 365 mètres carrés à Sodnac pour Rs 2,6 millions. Une somme que le ministère public soupçonne d’avoir été obtenue à travers son plan d’investissement frauduleux.

Le procès sera appelé le 30 juillet 2019.
 

 

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