La demande de l’Independent Commission Against Corruption (Icac) de référer le dossier Sun Tan à la police se heurte à un obstacle.
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La juge Ah Foon Chui Yew Cheong a fait savoir aux conseils légaux de la commission anticorruption, le vendredi 4 décembre, que cette requête n’est pas appropriée, compte tenu qu’il y a d’autres procédures qui ont été initiées devant la Cour suprême dans l’affaire Sun Tan. La présente affaire concerne une demande d’injonction faite par le Directeur des poursuites publiques (DPP), Me Satyajit Boolell, Senior Counsel. L’Icac devra ainsi jurer un nouvel affidavit, le mercredi 10 décembre 2015. L’affaire Sun Tan concerne une tentative de l’Icac d’interroger formellement Me Satyajit Boolell dans le sillage d’un bail accordé à la compagnie Sun Tan Hotels Pvt Ltd. Le DPP était un des directeurs de la compagnie. Il aurait assisté à une réunion entre les officiers du ministère du Logement et des Terres et des représentants de Sun Tan relative au montant du loyer que devait payer la compagnie à l’État, selon l’Icac. Me Satyajit Boolell occupait alors déjà le poste de DPP. Son avocat a aussi présenté une motion de révision judiciaire et a demandé à la Cour suprême de déclarer que les droits constitutionnels de son client ont été bafoués à la suite de l’enquête de l’Icac sur la compagnie Sun Tan.
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