Navin Ramgoolam se dit convaincu que « le train du changement» se dirige vers la victoire. C’était lors du meeting de l’alliance PTr-MMM-PMSD ce vendredi à Flacq.
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« Zordi zekler ek loraz pe tom lor Sun Trust », a lancé le leader des rouges. Puis, il a adressé le message suivant au Premier ministre et leader du MSM, Pravind Jugnauth : « Si to krwar to for, larg eleksion la ».
Navin Ramgoolam a aussi partagé ses préoccupations liées à l'ordre public, la sécurité routière et la controversée affaire autour de 734 arpents de terre alloués à Grand-Bassin, selon lui, pour des « Stag Parties ». Il s’est une nouvelle fois demandé pourquoi le Premier ministre n’a pas demandé au ministre Maneesh Gobin de démissionner du gouvernement. « Notre intention n'est pas la vengeance, mais bien la nécessité pour le MSM de répondre à tous ces scandales », a déclaré le leader du PTr.
C’était le premier meeting du PTr-MMM-PMSD depuis la concrétisation de cette alliance. Ces trois partis ont certes réuni leurs partisans sous la même plateforme en deux occasions, soit à Mare-d’Albert et Vacoas. Mais, il s’agissait des congrès.
Ce premier meeting de l’alliance PTr-MMM-PMSD a été marqué par l’absence de Xavier-Luc Duval. Le leader des Bleus et de l’opposition est actuellement à l’étranger.
Revenons au discours de Navin Ramgoolam. Il a déploré que des milliards de roupies aient été dépensés pour le projet Metro Express ainsi que pour l'acquisition de respirateurs artificiels lorsque le pays était sous le coup de la pandémie de la Covid-19. Ensuite, il a évoqué les polémiques entourant la CEB et Mauritius Telecom, la « hausse considérable » de la dette publique, l'approvisionnement en eau et la lutte contre la prolifération de la drogue.
Comme Paul Bérenger, Navin Ramgoolam estime « qu'un travail colossal doit être entrepris pour redresser le pays ». Il a également abordé l'affaire Franklin, la transparence pour l'octroi des permis de conduire et les conditions de travail des pompiers. Pour lui, une politique de rupture est nécessaire pour l’avenir du pays. Il a conclu son discours en demandant à la population de voter de « manière intelligente » lors des prochaines élections.
Paul Bérenger : «Parleman pou dissoud avan li mor par li mem»
Le leader du MMM, Paul Bérenger, a, lui, souligné qu'en vertu de la loi constitutionnelle, les élections législatives devraient se tenir l'année prochaine.
Cependant, il est d’avis que « parleman pou dissoud avan li mor par li mem ». Selon lui, des élections législatives pourraient se tenir en décembre de cette année.
Le leader des mauves a également pris position contre la corruption, dénonçant la propagation des fléaux tels que le trafic de drogue et les atteintes à la démocratie, qu'il estime avoir augmenté depuis que le MSM est au pouvoir. Il a exhorté la population à ne pas prêter l'oreille à Roshi Bhadain.
Par la suite, Paul Bérenger a critiqué le « remaniement ministériel opéré par le MSM ». Un véritable « galimatia », dit-il.
Le leader du MMM a aussi montré du doigt les scandales qui semblent se multiplier, selon lui. Il a cité le CEB, Air Mauritius et les « sommes colossales investies » dans l’achat des équipements pour le projet Safe City. Il est revenu sur sa proposition de dissoudre l’Icac et la remplacer par un autre organisme.
Abordant le dossier CEB, Paul Bérenger a mis en garde contre un possible « rolling out », évoquant l'exemple de l'Afrique du Sud. Ce qui, selon lui, pourrait avoir des répercussions néfastes sur l'économie nationale dans les mois à venir. « Mo pa koz nanie a la lezer » a-t-il insisté.
Le leader des mauves a terminé son discours en soulignant que la tâche de redresser le pays nécessitera des efforts considérables de la part de l'alliance PTr-MMM-PMSD.
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