« Pourquoi ne pas instituer une commission d’enquête sur la St-Louis Gate si la corruption a été commise sous le régime travailliste ? ». C’est la question que se pose Navin Ramgoolam. « To gayn lokasyon anter travayis. To re-anter Ramgoolam ankor enn kou. Onz kou inn anter mwa. Bez enn douziem kou. Mo invit twa met komisyon danket-la…». C’est le défi du leader du Parti Travailliste (Ptr) lancé à ses détracteurs sur toute cette affaire.
Publicité
Face à la presse ce jeudi, le leader des rouges souligne qu’Ivan Collendavelloo a induit l’Assemblée nationale en erreur lors de son discours mardi dernier. Il ajoute que le Premier ministre adjoint « défend l’indéfendable ».
Navin Ramgoolam est revenu sur la chronologie des évènements concernant l’octroi du contrat à la firme danoise BWSC par le Central Electricity Board (CEB). Aujourd’hui, le leader des rouges dit s’étonner du fait que personne au sein du gouvernement ne semble être au courant de cette affaire. « Personn pa pe konn naryen la. Tou dimunn inosan. Me krim in arive. Ena trwa dimunn dan enn la sal. Enn inn mor. Me personn pa kone kisanla in touy li. Sa kalite grosierte-la pe arive devan nou lizie la. Ivan pe oze vinn defann lindefandab », a lancé Navin Ramgoolam.
« S’il n’y a pas eu de fraude, pourquoi le ‘board’ du CEB a-t-il été démantelé ? », de demande-t-il. « Si tou ti korek, kifer inn met zot deor ? Si li (Ivan Collendavelloo) ena impe dignite, li ale la. (…) Sa mem dimunn ti demisione kom depite du MMM akoz linn sign paspor patron sud-africain. Pou enn paspor li ti demisione, pou Rs 700 millions li pa le demisione ? », martèle le leader des rouges.
Dans la foulée, Navin Ramgoolam a promis d’autres révélations. Cette fois-ci, cela concerne la rénovation du Plaza, dit-il.
Rappelons que lors de son discours, Ivan Collendavelloo s’était exprimé pour la première fois sur les allégations qui ont fait surface suite au communiqué émis par la Banque Africaine de Développement (BAD) la semaine dernière. Cette affaire concerne des allégations de fraude et de corruption autour du projet d'installation de quatre turbines à la centrale de St-Louis, un projet au coût de Rs 4,3 milliards financé par la BAD. Le no 2 du gouvernement s'est défendu dans l'affaire St-Louis, en faisant le récit du projet. La firme danoise BWSC, affirme-t-il, a participé à deux appels d’offres, soit en 2014 et en 2015. “ Which one is the corrupt tender? ” ,s'est-il interrogé, ajoutant « Because 2014 I’m not a minister ».
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !