L’homme d’affaires Doomeshwarsing Gooljaury, plus connu comme Rakesh Gooljaury, devra face à un procès dans l’affaire Roches-Noires sous une accusation d’« effecting public mischief, in breach of Section 298 of the Criminal Code ».
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C’est ce qui ressort d’un communiqué lundi 28 mars du bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP), qui précise que le commissaire de police (CP) a été avisé de loger une accusation formelle dans cette affaire contre Rakesh Gooljaury en premier. Ce n’est qu’à la fin de ce procès que des poursuites seront entamées contre l’ex-Premier ministre Navin Ramgoolam, l’ex-patron du National Security Service (NSS) Dev Jokhoo et l’ex-Deputy Commissioner of Police (DCP) Rampersad Sooroojebally dans cette même affaire. Navin Ramgoolam, Dev Jokhoo et Rampersad Sooroojebally seront poursuivis sous une accusation de « conspiracy to do an unlawful act, namely effecting public mischief in breach of Section 109 of the Criminal Code (Supplementary) Act coupled with Section 298 of the Criminal Code ». Rakesh Gooljaury sera alors assigné à comparaître comme témoin dans le procès intenté à Navin Ramgoolam, Dev Jokhoo et Rampersad Sooroojebally. Navin Ramgoolam, Dev Jokhoo et Rampersad Sooroojebally ont été arrêtés en février 2015 dans le cadre de l’enquête sur le cambriolage perpétré au bungalow de l’ex-Premier ministre à Roches-Noires dans la nuit du samedi au dimanche 3 juillet 2011. Cette enquête avait été rouverte en janvier 2015 après que Rakesh Gooljaury, un temps proche de Navin Ramgoolam, avait fait une nouvelle déposition dans laquelle il avait déclaré que Navin Ramgoolam et la femme d’affaires Nandanee Soornack étaient présents au bungalow au moment du cambriolage. Rakesh Gooljaury, lors de son interrogatoire au Central CID le 11 janvier 2015, avait allégué que Navin Ramgoolam, Rampersad Sooroojebally et Dev Jokhoo auraient exercé des pressions sur lui pour faire une fausse déposition à la police le 3 juillet 2011. Dans sa déposition initiale, Rakesh Gooljaury avait fait croire à la police qu’il avait été victime d’un vol avec violence alors qu’il surveillait le bungalow de Navin Ramgoolam à Roches-Noires le 3 juillet 2011.
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