Le procès intenté contre l’ancien Premier ministre dans le cadre de l’affaire Roches-Noires a été pris sur le fond, ce lundi 25 septembre, devant la cour intermédiaire. Au cours de la séance, Rakesh Gooljaury, témoin-clé dans cette affaire, maintient qu’il avait appelé Nandanee Soornack après un vol commis dans la nuit, du 2 au 3 juillet 2011, dans le bungalow de Navin Ramgoolam, à Roches-Noires.
Publicité
Mais la défense a soutenu que le numéro de Nandanee Soornack ne figurait pas dans les relevées téléphoniques de Rakesh Gooljaury. Or, le nom d’une autre personne y figure. Rakesh Gooljaury a précisé que l’ancien Premier ministre avait l’habitude d’utiliser des prénoms pour acheter des cartes SIM pour la femme d’affaires.
L’affaire a été renvoyée au 27 novembre prochain.
À sa sortie, Navin Ramgoolam a commenté la descente policière aux domiciles des journalistes de l’express ce matin. «J’ai été moi-même victime de ce système.»
Dans cette affaire, Navin Ramgoolam est formellement poursuivi pour entente délictueuse. Il lui est reproché d’avoir comploté pour que Rakesh Gooljaury fasse une fausse déclaration à la police. L’ancien chef du gouvernement lui aurait demandé de «pran sarz».
Dev Jokhoo, ex-patron du National Security Service (NSS) et Rampersad Sooroojbally, ex-responsable de la Vipsu, deux anciens hauts gradés de la force policière sont également poursuivis dans cette affaire.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !