Les autorités s’opposent farouchement à la fermeture d’une école préscolaire et d’une garderie gérées par une entreprise dont l’une des puéricultrices est accusée d’avoir obligé un enfant à manger du piment. Mais la firme, qui entend bien fermer ses établissements, a déposé une demande d’injonction en Cour suprême le mercredi 25 octobre.
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L’ entreprise gère respectivement une école préscolaire et une garderie à Poste-de-Flacq et L’Aventure. Financée par une bienfaitrice étrangère à travers une fondation, la société a été secouée par des allégations faites contre une de ses puéricultrices. Une femme accuse cette dernière d’avoir obligé son enfant à manger du piment parce qu’il ne voulait pas faire ses devoirs.
La directrice de ces deux établissements a informé le ministère de l’Éducation et celui de l’Égalité des genres de sa décision de fermer ses deux écoles maternelles. Selon elle, un membre du personnel enseignant a reçu des menaces sur son cellulaire.
La directrice n’écarte pas la possibilité que ces menaces proviennent d’un parent. Face à cette situation, elle dit ne pas être en mesure d’assurer la sécurité du personnel et celle des élèves. Mais le ministère de l’Éducation et celui de l’Égalité des genres ont objecté à toute fermeture, évoquant l’incidence négative que cela aura sur les enfants.
L’entreprise a alors saisi la juridiction des référés de la Cour suprême, le mercredi 25 octobre, pour réclamer un ordre d’injonction intérimaire qui lui permettrait de fermer son école préscolaire et sa garderie. Sa demande a été examinée par le juge Prithviraj Fekna. Ce dernier a refusé d’accorder l’ordre intérimaire. Il a sommé les représentants des deux ministères de se présenter devant lui, le vendredi 27 octobre, pour réfuter les arguments avancés par la société.
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