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Affaire Pachee : Le Dr Gungadin accuse Ravi Rutnah d’agir de mauvaise foi 

L'avocat Ravi Rutnah accuse la police de lui mettre les bâtons dans les roues.

L’avocat-parlementaire Ravi Rutnah connaît-il les procédures liées à une contre-autopsie à Maurice ? A en croire le chef du service médico-légal de la police Sudesh Kumar Gungadin qui s’est exprimé sur les ondes de Radio Plus ce vendredi 30 mars, la question mérite d’être posée à ce membre du gouvernement. Cellui-ci allègue que les autorités policières sont en train de lui mettre les bâtons dans les roues pour procéder à cet exercice sur la dépouille d'Edissen Pachee, le suspect mort d’un œdème cérébral le lundi 26 mars, soit deux jours après son interpellation. 

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Cet habitant de Rivière-du-Rempart avait été arrêté pour possession de drogue synthétique et il en a profité pour avaler quelques doses. Alors que la famille du défunt accuse la police de l'avoir brutalisé, celle-ci déclare que le suspect avait été malmené par un groupe d’individus peu avant son arrestation. Les proches du défunt ont fait appel au médecin de catastrophe réunionnais Jean Marie Partezne, lequel a débarqué à Maurice jeudi, pour une contre-autopsie. L'exercice n’a pu être effectué jusqu’à présent car Ravi Rutnah semble avoir omis de conseiller au médecin qu’il doit préalablement se faire enregistrer auprès du Medical Council.

De l’autre, comme l’explique le Dr Gungadin sur Radio Plus, la famille du défunt doit jurer un affidavit pour justifier les raisons d’une contre-autopsie. Lequel sera soumis à un magistrat à travers une motion afin qu’un ordre soit émis pour autoriser cet exercice. Le chef du service médicolégal de la police rappelle aussi au bon souvenir de Ravi Rutnah qu’il est celui qui a indiqué à l’issue d’un examen post-mortem que le décès d’Edissen Pachee n’est pas naturel et qu’il porte plusieurs traces d’ecchymoses ainsi que des blessures sur le corps. 

« Procédure bisin suiv », martèle Sudesh Kumar Gungadin qui accuse Ravi Rutnah de vouloir « manipuer l’opinion publique » et d’agir « de mauvaise foi ».  

 

 

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