« SP Ghoorah mem inn dir mwa koopere ar la polis, to enn fami miser, to pou gayn kass pou fer to lavenir. Li dir pou donn mwa Rs 1 million… Ce sont les propos de Dassen Narayanen devant le tribunal de Mapou, le mercredi 23 août. Il témoignait sous serment, devant le magistrat Rishi Hardowar. C’était dans le cadre de sa demande de radiation de l’accusation provisoire de complicité de vol contre lui.
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Dassen Narayanen, un habitant de Plaine-des-Papayes et un ancien vigile de l’ex-hôtel Legends, avait été arrêté une deuxième fois en mars 2022 par la Major Crime Investigation Team (MCIT). C’était dans le cadre d’une nouvelle enquête sur le meurtre de l’Irlandaise, Michaela Harte.
Dassen Narayanen, 38 ans, dans son témoignage, a incriminé le surintendant de police, Hayman Dass Ghoorah. Ce dernier, dit-il, lui avait dit qu’il recevrait Rs 1 million s’il coopère avec la police. Il a aussi relaté que deux policiers se sont pointés à son domicile et lui ont demandé de les suivre pour une enquête, le jour de son arrestation. « Missie Ghoorah inn dir bizin pran ou », auraient indiqué les policiers.
Me Geetika Rampoortab-Purmanund, Acting Senior State Counsel, a soulevé une objection à la suite de la déclaration de Dassen Narayanen. Elle a soutenu que les points avancés pour la motion de radiation de l’accusation provisoire sont soit le délai ou « no reasonable suspicion ». Or, les questions portent davantage sur le fond de l’affaire au lieu de la motion de radiation.
Me Poonum Sookun-Teeluckdharry, avocate de Dassen Narayanen, a expliqué que des précisions avaient été fournies à la poursuite. Et qu’il y avait déjà le point de « undue influence ». L’avocate de la poursuite a ainsi requis du temps pour prendre position. L’affaire a été ajournée au 26 septembre.
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