Affaire Hathras : «Une enquête en cours à Maurice pour établir si ces allégations sont fondées», indique Mahen Seeruttun

Mahen Seeruttun persiste et signe. Maurice ne dispose pas d’informations formelles par rapport à des articles relayés par la presse indienne, qui nourrissent l’hypothèse que l'île Maurice serait liée à un système de financement de violences en Inde, plus précisément à Hathras. 

Le ministre des Services financiers et de la Bonne gouvernance indique qu’il n’y a pas eu d’échanges entre les autorités des deux pays à ce sujet et qu’une enquête est en cours à Maurice pour établir si ces allégations sont fondées ou non. 

Mahen Seeruttun répondait à une question de la presse à l’issue de sa participation à un forum de l’ACCA Mauritius à Ebène dans la matinée de ce mardi 13 octobre. 

« On n’a reçu aucune correspondance de la part des autorités indiennes pour confirmer ces allégations qui ont été diffusées dans des articles de presse. Ici, une enquête a été initiée avec des régulateurs locaux pour déterminer s’il y a des éléments de vérité dans ces allégations.  À ce jour, on n’a rien eu de suspect », a déclaré Mahen Seeruttun. 

Rappelons que plusieurs titres de presse indienne, dont TimesNow, avaient publié jeudi le 8 octobre, des informations à l'effet qu'un « financement d'environ 500 000 000 roupies indiennes (Rs 270 650 000) a été obtenu par le Front populaire de l'Inde (PFI) de Maurice pour inciter à la violence à Hathras ».

Les autorités mauriciennes comptent obtenir auprès du Central Bureau of Investigation de l’Inde des compléments d’informations sur cette affaire alléguée de transfert de fonds pour des activités incitant à des soulèvements. La presse indienne fait allusion aux incidents à caractère raciste qui avaient fait plusieurs morts en Uttar Pradesh en Inde, l’année dernière, après le viol d’une jeune femme.